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FABRICATION ou COKE.
FABRICATION DU COKE.
portant un plancher de niveau avec le plancher fixe en tôle qui entoure les estacades, et sur lequel les wagonnets pleins sont roulés ; les wagonnets sont amenés sur
transversal étant d'ailleurs empêché par les rebords des jantes, le viragon se trouve fixé.
tes chariots, et de là versent leur houille dans le
magasin. Afin de pouvoir opérer le déversement en un point
Monte-charge.
quelconque du magasin, on peut faire avancer le chariot le long des estacades. A cet effet, l'essieu porte une roue dentée, que l'on fait tourner au moyen d'un levier portant un crochet qui s'engage dans les dents de la roue. Les chariots sontmunis de bascules, qui permettent de vider rapidement les wagonnets. Elles sont formées d'un petit plancher mobile autour d'un axe horizontal; à la partie antérieure se trouvent deux arcs en fer où viennent s'appuyer les deux roues d'avant, et qui maintiennent ainsi le wagonnet dans le déversement. Lorsque le wagonnet est placé sur la bascule, la pression de l'ouvrier sur la partie antérieure suffit pour l'abaisser. Du magasin, la houille est chargée dans les wagonnets de I. 000 kil. Comme il arrive souvent qu'on ne lave pas, les chargeurs doivent ôter à la main tous les schistes apparents; ils ont une prime par hectolitre de matières retirées. Revenons à l'usine de Forbach ; nous savons que la houille est montée aux broyeurs par un monte-charge. Cet appareil est formé de trois files voisines de montants verticaux reliés entre eux par des traverses et des croix de Saint-André. L'une des cages sert pour la
montée , l'autre pour la descente. Le wagonnet est porté sur un plateau muni de rails ; afin d'empêcher tout mouvement longitudinal, on met un tasseau entre les deux roues placées sur un même rail; le mouvement
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Le système est muni d'un parachute qui consiste essentiellement en quatre dents de fer, sollicitées par des ressorts à mordre dans les montants. Les ressorts jouent à l'instant où la corde se rompt. Le mécanisme de transmission du monte-charge permet de changer à volonté le sens du mouvement. Deux
poulies juxtaposées sont calées, l'une sur un arbre creux, l'autre sur un arbre plein passant à l'intérieur du premier. Ces deux arbres commandent deux pignons coniques engrenant avec la roue motrice, mais chacun
à l'extrémité d'un même diamètre de celle-ci. Il en résulte que la rotation des pignons produit celle de la roue motrice dans un sens ou dans l'autre, suivant que la courroie passe sur l'une ou l'autre poulie. L'arbre moteur est muni d'un frein très-puissant. La fourche d'embrayage et la pédale du frein sont à portée de l'homme qui, du plancher où il attend le wagonnet, dirige le mouvement. Le broyage a pour but de casser la houille en morceaux à peu près égaux et de petite dimension, condition nécessaire pour qu'elle puisse ensuite subir le lavage. A Hirschbach, la houille est versée des wagonnets sur de petits plans inclinés disposés vis-à-vis chaque moulin ; elle arrive ainsi immédiatement dans l'intervalle des cônes de broyage, qui sont toujours couverts. Un ouvrier par deux moulins est chargé de retirer les schistes ou les matières ferrugineuses, qui pourraient disloquer le mécanisme. Malgré cette précaution, des moulins ont été quelquefois disloqués par cette cause.
A Forbach, la houille est versée dans la salle de broyage par des ouvertures faites clans le plancher supérieur. Elle tombe verticalement, et forme des tas où
Broyage.