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Cette méthode n'est du reste pas nouvelle ; j'ai vu, aux usines de Reischoffen , une machine basée sur la même idée qui sert depuis plusieurs années à apprécier la dureté des fers employés dans la fabrication. J'extrais toutefois du travail de MM. Crace-Calvert et Johnson des résultats qui peuvent jeter quelque jour sur certaines questions relatives à la construction du matériel de l'artillerie. Les canons de l'artillerie de terre sont presque tous en bronze, alliage composé réglementairement (en France) de ioo parties de cuivre et de ai d'étain avec tolérance d'une partie d'étain en plus ou en moins. On sait depuis longtems que le cuivre seul serait trop mou pour résister aux chocs du projectile et à la pression des gaz, et que l'étain qu'on y ajoute jouit, quand il est mis dans des proportions convenables, de la propriété de donner de la dureté à l'alliage. La quantité ii d'étain a été déterminée par la condition de ne pas rendre le bronze trop ramollissable par la chaleur. Quelques expériences des auteurs précités ont porté sur des alliages de cuivre et d'étain ayant les compositions indiquées dans le tableau suivant qui contient aussi les nombres représentant leurs duretés relatives. TABLEAU N° 7. - Dureté des alliages de cuivre et d'étain d'après MM. Crace-CalOert et Johnson. PROPORTIONS
pour 100 do métal. Cuivre.
93,17 91,49 88,97 84,32 72,90 68,27 61,79 48,17 34,98 21,21 15,21 11,86 9,73
Statu,
6,68 8,51 11,03 15,68 27,10 31,73 38,21 51,83 65,02 78,79 84,73 88,14 90,27
nuazTé (collecte latente OBSERVATIONS.
135,42 104,17 95,81 88,33
Co
La proportion d'étain diminuant la dureté ang-
mente
50 La proportion d'étain diminuant, le métal devient
cassant, dès qu'il y a 78,79 d'étain pour 21,21 de cuivre; 4o La proportion d'étain diminuant encore, le métal reste cassant,_ jusqu'à ce que le cuivre soit environ les
4g du poids total, sa dureté est alors 91.6,66 et presque
égale à celle du fer représentée par 948. Concluons de là que la dureté relative de nos pièces de campagne et de siége est d'environ 700 et que loo de cuivre et 17,4o d'étain donneraient une dureté de
916,66; reste à savoir toutefois si l'alliage ne serait pas déjà trop fusible ; néanmoins il y aurait peut-être lieu de rechercher aujourd'hui s'il ne serait pas à propos, au moment de l'adoption d'un nouveau matériel, d'augmenter un peu la proportion d'étain, sans ln pousser à la limite ci-dessus indiquée. Je terminerai la revue de cet intéressant travail en in-
diquant les nombres qui expriment la dureté relative TABLEAU No S. - Dureté relative des différents métaux d'après
Fonte n°3 à l'air froid de Staffordshire étant. Ces deux alliages comprennent J entre eux l'alliage français.
»
» y
sivement faible ;
MM. Crace-Calvert et Johnson.
II
»
On voit d'après ces nombres que i° Lorsque l'étain est en excès, la dureté est exces-
des métaux.
étant représentée par 1.000). 602,08 639,58 772,92 916,66
105
DE M. SM-Mi:BER.
EXPÉRLENCES SUR LE MARTEAU-PILON
Bupture.
Acier
Fer forgé provenant de la fonte ci-dessus Platine Cuivre pur Aluminium Argent Zinc. Or.
Bismuth. Etain Plomb.
.
1.000 958 948 375 301
271 203 183 167
52 27 6