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SYSTÈME BEUGNIOT.
de la machine; mais le découplement étant très-facile, dans une .exploitation oà plusieurs moteurs de ce type seraient employés, un tender de rechange se placerait aussi facilement qu'avec les machines ordinaires. La description complète de la machine de M. Beugniot nous amènerait à entrer dans tous les détails de construction des locomotives. Tel n'est pas notre but, et nous nous contenterons de signaler les dispositions
luges sont quelquefois compensés par l'augmentation d'entretien, c'est par la perfection dans la construction qu'on doit chercher à combattre les détériorations, et c'est précisément cette perfection que nous cherchons à faire ressortir dans l'appareil qui nous occupe. Outre les armatures du corps cylindrique, les tirants
principales et de décrire celles qui sont nouvelles.
Le corps cylindrique de la chaudière repose librement sur ses supports, la boîte à fumée et la boîte
Puis nous indiquerons les dimensions des pièces principales.
-Chaudière.
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MACHINE LOCOMOTIVE
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La Pl. VIII donne la coupe longitudinale de la machine et de son tender, et le plan, la chaudière enlevée. La chaudière représente une surface de chauffe de 175 mètres quarrés , dont 9m2,4o donnés par la boîte à feu et 165-',60 par 222 tubes de 4m,800 de longueur et 53 millimètres de diamètre extérieur.
et entretoises ont été multipliés, et les métaux employés toujours choisis de la première qualité.
à feu sont fixées au châssis extérieur, dont l'extrémité s'appuie par l'intermédiaire de la traverse d'arrière sur le tender. La machine est portée sur deux bâtis, l'un extérieur, Chtissis extérieur.
l'autre intérieur. L'un et l'autre ont leur destination sp
Le châssis extérieur forme un rectangle entourant
Le corps cylindrique d'un diamètre intérieur de
toute la machine, et présente par conséquent à l'arrière
im,465 est rivé, de mètre en mètre, sur des anneaux composés de fortes cornières représentant de solides armatures qui, pendant la pose des rivets, ont permis de maintenir., sans ovalisation, la forme rigoureuse-
une traverse pour l'attelage. Si nous rappelons cette disposition qui n'a rien de particulier, c'est qu'elle n'existe pas dans les machines Engerth à huit roues, et que le défaut des traverses d'arrière a été une gêne quand on a voulu les accoupler à un tender ordinaire.
ment circulaire. Aussi, malgré les faibles épaisseurs de la tôle, 15 millimètres, par suite de laquelle on n'a pu
la timbrer qu'à 7 atmosphères, cette chaudière pourrait, sans inconvénient, être soumise à des pressions beaucoup plus élevées, qu'elle supporterait mieux que
d'autres ayant l'épaisseur légale, mais moins bien construites. Nous verrons plus loin que, dans certains cas, assez rares, il est vrai, il eût été utile de pousser la pression à 8 ou 9. atmosphères, pour utiliser la totalité du poids adhérent. D'ailleurs les avantages de la haute pression sont aujourd'hui généralement reconnus. Si ces avau-
La seule particularité que présente le châssis extérieur de la nouvelle locomotive, c'est que les longerons ont dû être ployés à la hauteur des cylindres, pour obtenir la largeur nécessaire à l'emplacement de ceux-ci. Le défaut de solidité qui en résultait a été compensé par deS armatures en cornières.
Le bâtis extérieur ne supporte que le quart
le
tiers du poids de la machine ; le reste de la charge est
reporté sur les essieux par l'intermédiaire du bâtis intérieur. Celui-ci est mobile et composé de pièces différentes,