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incontestablement établie maintenant par la pratique, de la machine découplée sur la machine dans son état primitif. En effet
1. A l'état statique Le quatrième' essieu de la machine supporte, outre une partie variable à volonté entre certaines limites, du poids du ten-
der et de son approvisionnement, nécessairement plus des 0
5m,o5
= 0,7 de la pression P appliquée par la chaudière sur les
longerons du tender (1). Ce qui explique comment il se fait que les quatre paires de roues rigides, ou de la machine, portent, au repos: d'après (tableau autographie du Creuzot).. . . . 40.310k 1° Dans la machine le constructeur .. avec approvisionneaccouplée et garment complet . . . d'après nie M. Chobrzinski (I) avec approvisionnement moyen. . . 39.215k 11° Dans la machine découplée et gar- M. choaprènski (2) id 4o.3S5'
, d's
nie
1
2
3
.
C'est-à-dire que les roues du tender, ou du train articulé ne porteraient absolument rien du poids de la machine, d'après les chiffres i et 3; et si l'on part des chiffres 2 et 3, elles por-
tent i.170 k il., soit l'17° = /40.585
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de ce poids.
2° En marche Rappelons avant tout, pour éviter toute équivoque, qu'il s'agit de machines : e" à petite vitesse; 9.° auxquelles le parallélisme de quatre essieux et leur absence de mobilité transversale interdisent absolument le parcours des lignes à petits rayons. En dehors de ces conditions, c'est-à-dire pour les machines à voya-
geurs et pour celles qui sont destinées aux chemins à petits rayons, nous admettons parfaitement et nous avons toujours admis la nécessité de supprimer le porte-à-faux de la boîte à feu. Mais alors il ne s'agit pas de machines à quatre essieux couplés, fixes, et à empatement de 3',95 (i) La répartition de cette charge entre le quatrième essieu a de la machine
et les deux essieux b, c du tender est indéterminée, et le minimum de charge de l'essieu a correspond évidemment à la répartition pour laquelle le contingent de l'essieu extrême c est nul. Annales des mines, page 433. Annales des niines, page 431.
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BULLETIN.
Cette influence de la vitesse résulte uniquement des inévitables imperfections de la voie, qui présente une série d'ondulations verticales, de bosses, et dont le bourrage, et par suite le degré de compressibilité, varient d'un point à l'autre. Il en résulte que la ligne des centres des roues se déforme à chaque instant, et si ces roues sont chargées par des ressorts indépendants (sans balanciers ), à ces déformations correspondent des variations plus ou moins considérables des réactions des ressorts.
A petite vitesse, ces variations se succèdent lentement ; il n'en résulte pour la chaudière que des oscillations d'une trèsfaible amplitude. Les ressorts remplissent leurs fonctions sous elle, pour ainsi dire sans que son allure se ressente des inégalités de la voie, tandis que les roues les suivent fidèlement. A grande vitesse, les variations des réactions des ressorts sur la chaudière sont plus brusques, elles se succèdent plus rapidement, leurs effets Se superposent, et elles impriment à la chaudière de très-grandes oscillations, si elle est trop libre sur une base trop ourte. Les forces d'inertie de la chaudière
réagissent elles -mêmes sur les ressorts, augmentent leurs variations de tension, et le mal s'accroit ainsi par ses propres effets. Alors, je le répète, le porte-à-faux devient inadmissible; il faut le faire disparaître en vue d'un intérêt tout à fait capital, et dût-il en résulter d'autres inconvénients. Mais alors, encore une fois, ce n'est plus de machines à huit roues couplées, de C,26 de diamètre et sans mobilité transversalement à la voie, qu'il s'agit. Restons donc dans les conditions de la question, la vitesse étant de 25 à 35 kil., et voyons comment les irrégularités de profil et de compressibilité de la voie influent, non sur l'allure de la chaudière, hors de cause à de telles vitesses (le service des machines découplées de l'Est le prouve surabondamment), mais sur la répartition de la charge entre les essieux. Pour
une machine à quatre roues, ces irrégularités ne modifient pas la répartition (la chaudière n'oscillant pas sensiblement), tant qu'elles affectent à la fois les deux roues conjuguées. Mais si la machine a six roues ou plus, les variations des réactions des ressorts entraînent, non plus, comme à grande vitesse, des oscillations de la chaudière, mais des variations de la répartition statique d'autant plus considérables que les ressorts de suspension ont une moindre flexibilité. La machine à huit roues couplées qui nous occupe, ayant 'Conti X.VIll ,
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