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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER EN ANGLETERRE,
Paquetage pour double el treble. Les paquets pour double et même pour quelques variétés communes de ireble se composent à peu près comme pour plates et single.
Pour les sortes plus soignées, on ne paquette plus; on lamine directement des languettes ou bidons en fer corroyé. Quand il s'agit de qualités médiocres ou ordinaires, on paquette aussi longtemps que l'épaisseur et la surface des feuilles le permettent : ainsi, on lamine encore sur paquets les épaisseurs n" 25 et 26 de la jauge tant que les largeurs n'atteignent pas 28 ou 3o pouces : au delà de cette limite , on recourt aux languettes ou bidons. Les n" 27 et au-dessus ne se préparent jamais par paquets. 3. Réchauffage.
Nous n'avons rien de spécial à, dire ni des fours à réchauffer ni du réchauffage. Pour grosses tôles et pour single, le travail de soudage et d'étirage se fait généralement en une seule chaude ; les single seuls reçoivent une chaude supplémentaire de recuit. Les paquets ou languettes pour double et lattens reçoivent, suivant l'épaisseur, deux ou trois chaudes, y compris celle du recuit. Pour diminuer le déchet d'oxydation , on charge constamment de la. houille entre les chenets des fours de recuit. On se sert rarement eu Angleterre de fours dormants proprement dits. S h. Laminage.
Dimensions des laminoirs à tôle. Nous avons déjà dit que les laminoirs à tôle n'offrent, en Angleterre, aucun des perfectionnements adoptés ailleurs pour la manoeuvre des
paquets. Les dimensions des cylindres n'ont également rien que d'ordinaire : 1-,5o à tm,6o, rarement im,80 de longueur de table ; des diamètres de o'",5o à orn,6o : voilà ce que nous avons généralement observé dans le Staffordsbire. Les machines motrices sont peu puissantes : 6o à
8o chevaux sont les limites ordinaires de leur force. La
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vitesse des cylindres, même en tôles minces, ne dépasse pas 5o à 4o tours; elle n'est même souvent que de 25 à 5o tours. Les laminoirs à tôles ordinaires sont à trois cages.Ce qui fait le trait distinctif des laminoirs à tôles du Staffordshire, c'est qu'ils comprennent à peu près partout, pour les quatre variétés de tôles, trois cages de cylindres
La première, à trois ou quatre cannelures non embôîtantes ,
rectangulaires ou quarrées, reçoit les paquets
chauffés à blanc, comme les bloomings des trains à rails; cette cage effectue le soudage des mises. La seconde paire, formée de cylindres unis dégrossisseurs,
passe, en général sans réchauffage, la plaque soudée à cinq ou six reprises. La troisième, cylindres unis finisseurs , durs et polis, achève le travail par un nombre de passages proportionné à l'épaisseur de la tôle finie. La prentière cage pour blooming. L'adjonction de cette paire-blooming , à cannelures soudantes, aux deux cages qui, d'ordinaire , composent seules le train de tôlerie, n'a ,
pas que l'avantage de faciliter le laminage en une seule chaude , elle se prête également bien au travail en deux chaudes successives : l'une de soudage, l'autre de profilage, comme dans le cas des rails. Enfin, dans les cas où, pour tôles best, on fait usage de paquets à couvertes en fer corroyé, la cage à cannelures sert à la fois au soudage des paquets à tôle et à la préparation- des couvertes ballées.
Ensemble du travail pour : 10 plates et single. Nous n'avons rien à ajouter sur le laminage des grosses tôles (plates). Pour les single, les derniers passages finisseurs se donnent à deux feuilles qu'on obtient ainsi qu'il suit après le soudage du paquet à la première cage, on coupe le bloom par le milieu, à l'aide d'une cisaille placée sur le train même, de tôlerie. Chaque moitié passe séparément