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loupe pour larget de tôlerie fine. On y a adopté un procédé
intermédiaire entre la fabrication au laminoir et celle au marteau.
On a été, au contraire, beaucoup plus loin dans d'autres établissements, notamment dans quelques-uns des plus considérables du pays de Galles. Ne se bornant pas à y sub-
stituer presque absolument le laminoir au marteau, on y a remplacé l'affinage au charbon de bois des floss mazés de bonnes fontes par le puddlage direct de fontes brutes, quelquefois médiocres. Ou bien, quand on a conservé le premier mode d'affinage, on a mélangé au charbon de bois une dose plus ou moins élevée de coke. C'est ainsi qu'on
produit aujourd'hui les coke tin-bars ou les charcoal de qualité inférieure.
Encore ici c'est avec le commerce d'exportation pour l'Amérique que, depuis vingt ou vingt-cinq ans, ces sortes inférieures se sont développées au point de prédominer de
beaucoup aujourd'hui dans la production totale des fers blancs anglais.
L'un des fabricants les plus considérables du pays de Galles ne disait peut être pas le dernier mot des tendances de l'industrie anglaise quand; devant le conseil supérieur du commerce, il expliquait les différences entre les prix des fers blancs anglais et français (1) « En France, disait-il, la fabrication du fer blanc est ce qu'elle était en Angleterre, il y a vingt ans. Comme on (i l'a dit, je fais plus de fer blanc qu'on n'en fabrique dans la France entière. La France a besoin d'une plus grande production et d'une plus grande consommation. Nous sommes arrivés à diminuer nos prix, en fabriquant beaucoup, en faisant beaucoup de progrès. »
M. Budd aurait du ajouter : le progrès consistant sur(i) Enquête relative au traité de commerce, déposition de M. Palmer Budd, tome I, page 548.
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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRISENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
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tout à donner le pas aux qualités inférieures sur les bonnes marques que réclamait l'ancienne consommation. lu traduction des fers noirs en acier puddlé. - Terminons cet aperçu historique sur les procédés de travail appliqués aux fers noirs, par un mot sur une fabrication qui s'est tout
récemment introduite dans cette industrie, celle des fers noirs en acier puddlé. Sous la condition d'un bon choix de fontes et d'un corroyage ultérieur soigné, .ces produits semblent pouvoir rivaliser dans une certaine mesure avec les qualités au charcoal, tout en coûtant moins cher ; il y aurait donc là un progrès réel. La seconde partie de la fabrication des fers blancs a éprouvé également quelques modifications. depuis l'introduction de cette industrie en Angleterre. On y avait, déjà vers la fin du siècle dernier, substitué, dans le décapage des feuilles, l'acide sulfurique, à l'acide chlorhydrique et
à tous les autres ingrédients comme résines, son fermenté, etc., autrefois en usage. Le recuit en vase clos ne date, au contraire, que de 1829. Enfin les procédés d'éta-
mage proprement dit sont restés les mêmes que ceux décrits par M. S. Parkes dans les éditions de Karsten de 1824 et 185o. La seule innovation postérieure à cette époque est la préparation des fers blancs ternes. Classification des fers .noirs et fers blancs. - En résumé,
les fers noirs et les fers blancs se classent, d'abord, par rapport aux modes de préparation des largets de tôlerie, en quatre variétés principales : 1° Les fers noirs et blancs, au charcoal (charbon de bois), première qualité ; 2' Les fers noirs, deuxième qualité; 3° Les fers noirs au coke (ordinaire, Lest et best best) 4° Les fers noirs en acier puddlé ; Selon le mode d'étamage, chacune de ces quatre variétés peut se préparer en brillant ou en terne ; enfin la classification sur dimensions est assez variée, comme on le verra TOME T, 1862.
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