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DE BOURDONNE-LES-BAINS.
SOURCES THERMALES
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qui ne sont pas arrivées jusqu'au jour, leur apparition, disons-nous, justifie bien l'existence des failles du voisinage, et dont l'une, celle que suivent les vallées d'Apance et de Borne, paraît être la cause des sources minérales de Bourbonne.
Exploration des terrains avec la sonde. - Après avoir terminé l'étude géologique de la localité (*), nous avons exploré, avec une sonde portant des outils de om,o7 de diamètre, le sol environnant les sources thermales. Nous avons,
à cet effet, pratiqué sept forages (n" 1 à 7, voir, Pl. H, le plan fig. 7 et la coupe fig. 8). Nous les avons commencés dès le mois de février 1857 et arrêtés dans le cours de l'été de la même année. Les n" 1 à 4 sont situés dans le jardin des bains civils, le n° 5 se trouve au sud, le n° 6 dans la cour de service du même établissement, et enfin le Ir 7 dans la cour de la caserne. Le n° i a été entrepris dès le commencement du mois de février. Il est resté compris entre les altitudes 256m,o1 et
228°',o l. A la profondeur de 2',10 il a rencontré le pavé d'un établissement thermal qui paraît d'origine romaine et qui n'est pas orienté comme le bâtiment actuel. Au-dessous il est entré dans les argiles bariolées. Dès le 23 du même mois, à la profondeur d'environ 18 mètres, il a commencé à donner de l'eau thermale; dans le mois de mai la tempe(*) Nos études géologiques ont été faites au commencement de l'été de o 856, et consignées dans un rapport adressé à M. le ministre,
le 15 septembre de la même année. Nos travaux d'exploration et de captage des sources minérales ont été commencés aux printemps suivant, après le curage du puisard. Dans ces travaux, nous avons reçu constamment l'utile concours de M. Liégos-Chevalier, archi-
tecte attaché à. l'établissement depuis un grand nombre d'années. Dès le mois de juillet ,858 , M. le ministre a bien voulu placer en résidence à Bourbonne, le garde-mines, M. Delaissernent, et enfin, au mois d'avril i86t , M. l'ingénieur ordinaire Debette a pris le service du département et des sources minérales sous notre direction.
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rature de cette eau s'élevait à 53 degrés. Néanmoins, nous avons fait reboucher ce sondage avec de l'argile, lorsque le n° 6 a lui-même fourni de l'eau plus chaude. Nous décrirons plus tard l.es travaux faits pour le rouvrir, l'approfondir et le tuber. Le n° 2, commencé le 18 du même mois et terminé le lendemain, est resté compris entre les altitudes 260m, 12 et 255-02 ; il n'a traversé que des débris éboulés de calcaire muschelkalk. Le il° 5, commencé peu de jours après le précédent, a été terminé le 25. Il est resté compris entre les altitudes 2580,15 et 247m,59. Après avoir traversé des terres rapportées et des
débris de muschelkalk sur environ 2"1,6o, il est resté constamment dans les argiles bariolées.
Le n° 4, commencé le 25 février et terminé le 19 mars suivant, est, resté compris entre les altitudes 265m,90 et 244m,78.
Il a traversé successivement : terrain remanié,
2 mètres ; argile sableuse et calcaire, 3°',95; argile jaunâtre et verdâtre, 4 mètres ; argile bariolée, 2m,35 ; calcaire, om,5o,
et il est resté ensuite dans les argiles bariolées.
Le n° 5, qui est de beaucoup le plus important sous le rapport géologique, puisqu'il coupe les couches là où elles sont restées à l'abri de toute érosion, a été commencé le 19 mars et terminé le 25 du même mois ; il est resté compris entre les altitudes 274m,o6 et 259m,66. Il a traversé successivement : terre végétale et calcaire fendillé, im,88; divers bancs de muschelkalk , 7-,62; sable quartzeux, m ,5 o ; calcaire, o°', 22; après quoi il est entré dans les argiles bariolées.
Le n° 6 a été commencé le 3 avril, interrompu à diverses reprises et arrêté dans le cours de l'été. Il est resté compris entre les altitudes 265°1,65 et 232"',95. Il a traversé environ 7 mètres de terrain remanié, après quoi il est entré dans les
argiles bariolées. A l'altitude d'environ 240 mètres, il a commencé à donner de l'eau minérale qui, le 4 juillet, avait