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EXTRAITS DE L'OUVRAGE DE M. ZEUNER
SUR L'ÉCHAPPEMENT DES LOCOMOTIVES.
rier successivement et avec ordre les dimensions des divers organes du tirage, il a obtenu des séries d'expériences qu'il a résumées dans un système de tableaux et sur des courbes graphiques ; les dépressions étaient mesurées par des manomètres, puis calculées au moyen de la formule (3) ; la comparaison était facile entre les données de l'expérience et les résultats de la théorie. Je me borne à reproduire ici le tableau qui résume cette comparaison
section d'arrivée de la vapeur a passé par les quatre états de grandeur n = 2, 8, 16, 64. A l'inspection seule de ce tableau, on peut juger du degré d'exactitude de la formule (5). Les nombres qu'elle fournit
2 76
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ne diffèrent sensiblement des données de l'exprience que quand in et n deviennent très-considérables, c'est-à-dire quand les dimensions des divers organes du tirage sont tout à fait en dehors de ce qu'on rencontre clans les appareils ordinaires, et en particulier dans les machines locomotives.
112
1
....
..
21=-64
11=16
n=-_- 16
91=94
el
=.16
25=64
-..
in
A
B
A
B
A
B
A
t6
10.50 7,03
10,42 7,24 4,90
1,02 3,70 3,57
0,94 2,08 2,95
10,50 13 83 9,50
19,17 13,32 0,12
1,08 6.80 6,50
61
300
5,30
n=.,2 32 50
72
15,73 10,87 7,70
16,39 10,43 7,24
19 13,07 9,43 0,93
91 =2 2
14,51
9,94 7,07
30,60 20,03 15,13
20,88
- 907
13,32
B
3,70
4.94 5,24
93,...,38
25.30 17,73 13,17
26,60 19,28 13,03
A
B
A
B
27,45 19,20 13,23
27,29
2,85 9,53 8,93
2,43 7,01 7,47
.53,96
13,00
par seconde. 32=2 41,67 29,17 20,95
42,51 '27,30 38,97
n..-_--"9
37,93 26,53
37,94
39,60
t8,53
211,02
Les colonnes A contiennent les valeurs de la dépression observées au manomètre ; les colonnes B celles calculées au moyen de la formule. Les pressions effectives de la vapeur, limitées par la force
de la chaudière dont l'auteur disposait, ont été 1, 1/2
i
et
ri de la section de la cheminée à la sec-
tion d'arrivée de la vapeur a reçu six valeurs successives 16 - 64
-
M. Zeuner a voulu cependant répéter, au moyen de son
appareil d'essai, sur les volumes d'air aspiré, les expériences et les comparaisons qu'il avait fait porter d'abord sur les dépressions ; il a conclu, soit de l'expression mathématique , soit des courbes graphiques qui résument ses expériences et qui concordent parfaitement dans leur allure et dans leurs formes avec la formule géométrique, une série de lois très-simples, toutes approximatives il est vrai, mais curieuses au plus haut degré par les clartés nouvelles qu'elles
jettent sur ces questions si délicates de l'aspiration des fluides.
atmosphère.
Le rapport ni m
De la dépression obtenue clans le réservoir d'appel se conclut immédiatement par la formule ordinaire de l'écoulement des fluides le volume et le poids de fluide aspiré l'appel d'air, en un mot, s'il s'ag't des locomotives. Les vérifications expérimentales faites sur la formule (5) établissent donc, en même temps et au même degré à peu près, l'exactitude de l'expression qui fournirait le volume d'air aspiré
100 - 52 -- 50 - 72.
Le rapport n =
de la section d'arrivée de l'air à la
Je ne m'étendrai pas ici sur ces vérifications et ces comparaisons, variées et reproduites de la manière la plus ingénieuse; on les jugera sur l'ouvrage lui- même , je me contente d'en extraire la conclusion immédiatement utile à l'étude pratique de l'échappement des locomotives, à savoir « que l'on peut appliquer avec sûreté et avec une rigueur