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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE DE CONCENTRATION, ETC.
EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR, ETC.
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2 octobre. Cet exposé ne pourrait que rendre plus utile la lecture du rapport de M. de Marsilly. Paris, le 25 décembre 1893.
L'ingénieur en chef des mines, rapporteur, Signé : GALLON.
APPORT SUR L'EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR A CARIHEAUX (TARN).
Par M. LIENARD, ingénieur des mines.
Avis de la commission.
La commission, après avoir entendu la lecture du rapport qui précède, en approuve les observations et en adopte les conclusions. L'inspecteur général des mines président de la commission, Cu. COMBES,
L'ingénieur ordinaire des mines secrétaire , CLÉRY.
Le 9 mars 1863, vers neuf heures du soir, l'une des chaudières à vapeur qui alimentent la machine d'extraction du puits de la
Crillatié à Carmeaux, fit explosion sans produire d'antre accident que des dégitts matériels. Cette chaudière avait été construite en 1857 dans les ateliers de M. Glin Chatelet à Toulouse; elle avait d'abord été établie au puits du Castillan, puis transportée en 1861 au puits de la Grillatié elle avait été installée à côté de trois autres chaudières semblables. Elle occupait ainsi le bord du massi f le plus éloigné de la machine à la droite du chauffeur. Elle se composait ÉPI. XI, lig. /I et 5) d'un corps principal de 6°,50
de longueur et de 0-.90 de diamètre, et de deux tubes bouilleurs de de long et o'",115 de diamètre; chacun de ces tubes était réuni au corps principal par une seule tubulure placée vers l'arrière. Le foyer se trouvait sous l'extrémité du corps principal et les deux bouilleurs étaient chauffés par des retours de flamme. La grille n'était qu'à 0-.40 au-dessous de la tôle; c'est un peu trop rapproché surtout pour un combustible d'aussi bonne qualité que celui de Carmeaux.
L'eau employée pour l'alimentation provient d'un petit puits creusé dans le terrain tertiaire; elle est très-convenable pour cet usage, mais le plus souvent elle est insuffisante et on est obligé de suppléer avec de l'eau de la mine qui est légèrement alcaline. Ge mélange d'ailleurs ne paraît pas présenter d'inconvénient, et, on n'a jamais d'incrustations bien dures à enlever lors des nettoyages qui se font tous les quinze jours. Au coin inencerneu t de l'année dernière, la chaudière en question
avait été réparée, et avant d'être remise au feu elle avait subi l'épreuve réglementaire à la date du 27 mai '862. La réparation consistait dans le remplacement de la partie de la chaudière exposée directement à l'action du foyer ; on avait alors placé an-