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DISPOSITIONS DIVERSES.
suivant les cas. Les seules fabriques où, à notre cou_ naissance on ait adopté un moyen spécial, sont celles
tance deviennent de véritables établissements industriels, on commence à se préoccuper très-sérieusement de la question de salubrité. Les locaux affectés au dégagement des vapeurs nuisibles sont construits avec beaucoup de soin, de
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de la Société de Mannheim, dirigées par M. Gundelach. On y a utilisé la pompe à air dont on dispose presque toujours dans les grandes industries à moteur mécanique. Les hommes qui ont à pénétrer pour cause de réparation dans les chambres de plomb de l'acide sulfurique ou dans les chambres à chlorure de chaux, alors que les gaz s'y trouvent encore en proportion notable, se coiffent d'une sorte de casque de pompier en carton qui se rabat sur les épaules. Cet appareil est muni d'orifices vitrés pour la vue, et commu1".
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OPÉRATIONS INSALUBRES POUR LES OUVRIERS.
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nique à la pompe à air au moyen d'un tube flexible. Pendant tout le temps que dure le'séjour dangereux, la pompe
manière à ce que les gaz soient immédiatement entraînés à la grande cheminée ou dans le cendrier de la chaudière à vapeur.
Nous terminerons ici cette énumération, bien qu'il existe un grand nombre d'autres industries dangereuses pour les ouvriers. Mais les .unes n'ont pas été assainies ou ne sont que d'une faible importance ; les autres sont en même temps nuisibles au voisinage, et dès lors seront examinées dans la seconde partie de ce traVail.
entretient une atmosphère d'air pur entre le visage de l'ouvrier et la paroi du casque. C'est dans l'intervalle ainsi ménagé que s'accomplit la respiration. Cette précaution est également en vigueur dans les succursales de la Société, à Worms et à Heilbronn (Wurtemberg). Le plus souvent on a cherché à rendre tout appareil respiratoire superflu, au moyen de dispositions préventives appliquées à la source même des vapeurs délétères. Nous en avons déjà vu plusieurs exemples dans des industries importantes. Dans les industries d'ordre secondaire, les mêmes principes ont été mis en oeuvre, sous des formes variées. Ainsi chez M. Merck, à Darmstadt, où l'on dégage parfois des vapeurs éminemment insalubres, les appareils sont placés dans une guérite hermétiquement close pourvue
II. INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
Le principe de la législation des établissements insalubres, en Belgique et en Presse, est le même qu'en France : ils sont soumis à la condition de l'autorisation préalable, ce qui entraîne habituellement certaines prescriptions d'ordre technique auxquelles l'usine est .tenue de se conformer. Les avis sont très-partagés sur 1 opportunité de ces pres-
criptions. Les actes administratifs eux-mêmes reflètent l'indécision qui règne à cet égard. Ainsi, en i 856, quand il a fallu procéder en Belgique à une nouvelle réglementation dés fabriques de soude,le ministre de l'intérieur a repoussé les conclusions de la commission nommée ad hoc,
d'un vasistas et de regards vitrés. L'ouvrier manie les
lesquelles tendaient à imposer aux fabricants certaines
vases en passant les bras à travers le vasistas qui est à hauteur de poitrine, tandis que les gaz sont entraînés par une aspiration à la grande cheminée. Des précautions analogues s'observent ehez M. le docteur Marquardt, à Bonn, qui fa-. brique également des produits pharmaceutiques. De même, dans la construction des grands laboratoires de chimie, tels que ceux de Bonn, de Liège, de Gand, qui par leur impor-
mesures déterminées. L'arrêté royal s'est borné à prescrire
l'obligation, pour ces fabricants, de faire disparaître les inconvénients signalés. (Note b.) D'un autre côté cependant les autorisations particulières
accordées depuis cette époque ont continué à présenter fréquemment des clauses techniques, qui ont eu quelquefois pour résultat d'embarrasser l'administration supérieure elle-