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PROCÉDÉS DIVERS.
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INFECTION DES EAUX.
ment les déjections humaines qu'il est impossible de distinguer les bacs qui en reçoivent de ceux qui n'en reçoivent
pas. On en charge indistinctement le contenu dans des charrettes, en plein jour, sans blesser ni la vue ni l'odorat des passants. Au quartier des tanneurs, dans la même ville, chaque latrine est pourvue d'un petit coffret contenant du tan épuisé. Chaque personne, en quittant le siége, jette une
poignée de tan dans le bac, et l'on a reconnu que cette matière détruit les odeurs au même degré que les cendres.
En résumé, les moyens de récolte, pris dans leur ensemble, n'offrent rien de remarquable. Il n'en est pas de même de la destination donnée à l'engrais. Sous ce rapport certaines contrées sont véritablement intéressantes par le
soin extrême dont on entoure l'emploi des matières. La prédilection proverbiale qu'on prête aux Flamands pour cet engrais puissant n'a rien d'exagéré. On la retrouve dans une partie de la Hollande et sur plusieurs points de l'Allemagne. La description des méthodes suivies nous con-
duisant hors du cadre de ce travail, nous renverrons à la Note /les détails que nous avons pu recueillir sur ce sujet. u° Moyens généraux.
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et 5 mètres de terre végétale ; c'est en même temps le réservoir des eaux potables qui alimentent les puits des maisons.
Les puits et les puisards, exactement maçonnés sur toute leur hauteur, pénètrent à la fois dans le banc de gravier ; mais ces derniers sont poussés généralement à 5 ou 4 mètres plus bas que les premiers, afin de préserver autant que possible les eaux alimentaires. On comprend toutefois combien cette protection doit être imparfaite, et que le mélange entre les deux espèces d'eau est inévitable. Voici d'ailleurs comment le système évacuateur est organisé dans les bonnes maisons : Les eaux ménagères, conduites par un tuyau que lave fréquemment l'excédant des eaux pluviales, tombent dans un petit puits étanche de 6o à 8o centimètre de profondeur, recouvert d'une plaque en fonte; une partie des solides s'y déposent et on les enlève tous les deux ou trois mois. Les eaux vont ensuite, par un canal souterrain en briques, dans un puisard de 9 à 10 mètres de profondeur, aussi éloigné que possible du puits alimentaire, et recouvert d'une voûte en maçonnerie sur laquelle on rejette 5 ou 4 mètres de terre, jusqu'au niveau du sol. L'absorption des liquides est indéfinie. Quant aux résidus, ils s'accumulent lentement sur une épaisseur de 5 ou 6 mètres. On estime qu'un pareil ouvrage
remplit son objet pendant vingt ou trente ans, sans qu'il Procédés divers. - Un premier moyen général, déplorable au point de vue de la salubrité du sol, consiste dans l'usage des puisards ou puits d'absorption. Nous ne mentionnerions pas ce moyen, très-ancien et très-connu, s'il n'avait pris, en certains points de l' Allemagne, une sorte d'originalité par l'extension qu'on lui a donnée et les soins qui président à son application. C'est à Bonn, et surtout à Dusseldorf, qu'on tire le meilleur parti possible de ce fâcheux système. Dans la dernière de ces villes, la couche absorbante est formée par un lit puissant de gravier, en relation avec le Rhin, qui repose sous 5 mètres de sable
soit nécessaire de procéder au curage. Une disposition analogue est adoptée dans beaucoup d'usines. On pousse les teinturiers, qui infectent la Dussel, à y chercher la solution des difficultés présentes.
La ville de Dusseldorf n'est pas près de renoncer à ce système. Elle reconnaît bien les inconvénients que son application, de plus en plus généralisée, entraîne nécessairement pour les eaux potables; mais plutôt que d'y couper court, elle préfère organiser une distribution publique au moyen de galeries filtrantes établies le long du Rhin. Nous citerons pour mémoire un second moyen, qui n'est