Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
GROUPE DE LA CRAIE. 723 être considéré que comme une simple subdivision d'un faciès parti- culier de l'étage néocomien inférieur. § 379. — G r o u p e d e l a C r a i e . — Nous avons établi ri- goureusement l'existence de la craie supérieure, synchronique de la craie blanche du bassin de Paris, dans le massif de la Chartreuse, puis dans ceux de Lans et du Vereors (§§ 176 à 182), et par la stra- tigraphie, nous avons rendu son existence à peu près certaine dans le massif de la Croix-Haute (§ 183) et dans le Dévoluy. Cependant, nous ne pouvions citer dans ce dernier pays , comme recueilli par nous, que YOstrea vesicularis, fossile qui ne peut pas être regardé comme suffisant pour démontrer paléontologiquemcnt l'existence de la craie blanche. Ce n'est que depuis que nous avons appris que M. Itier avait découvert, dans les mêmes localités, au sommet de I'Au- rouse et sur le chemin de Veynes à la Cluse, d'autres fossiles plus caractéristiques : Belemnitella mucronata, d'Orb.; Ànanchytes ovata, Lam.; Micraster Brongniarti, Héb.; c'est-à-dire, les mêmes espèces qu'à Entremont en Chartreuse Ces fossiles se trouvent avec YOstrea vesicularis ou dans une couche voisine, formée de calcaire friable, jaunâtre, à rognons siliceux. Comme, du reste, on ne les trouve qu'au-dessus de la grande assise des calcaires à silex du Dévoluy, et dans une assise d'une structure différente , il n'en résulte pas que l'ensemble de ces calcaires à silex doive être classé en entier dans la craie supérieure, et ils peuvent correspondre aussi, en partie, à la craie moyenne (craie marneuse du bassin de Paris). La comparaison avec la série des environs de Grenoble ne perjmft pas de supposer qu'ils puissent descendre au-dessous de cet étage. Ainsi les grandes crêtes du Dévoluy sont formées par les étages supérieurs de la craie, recouverts, sur leurs flancs , en stratification parallèle, par le terrain nummulitique. Elles ne peuvent donc pas être rattachées, comme l'avait pensé M. Élie de Beaumont, à uu système de soulèvement qui se serait produit entre le dépôt de la craie chloritêe et celui de la craie marneuse. Dans le midi de la Drôme, comme nous l'avons dit (§§ 185 à 189), il n'y a point de craie supérieure correspondant à la craie blanche, et les dernières assises correspondent à la craie marneuse à Galerites vulgaris ou à la craie de Villedieu à Micraster brevis ^mns le bassin de Paris.: Le grès vert de Dieulefit doit lui-même être rapporté à ce niveau. C'est par erreur que nous avons assimilé la {aune de ce grès à celle du grès d'Uchaux ( Vaucluse) : ce dernier appartient, en réalité, à un horizon géologique inférieur. Dans un remarquable travail de comparaison sur les terrains cré-
