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VÉHICULES DE. CHEMINS DE FER.
leurs ressorts conjugués ; d'ailleurs l'emploi d'un seul balancier ayant l'inconvénient de laisser subsister l'indé-
termination du problème de la répartition, on fait usage de deux balanciers ; et des raisons de symétrie faciles à, concevoir conduisent généralement à conjuguer deux. à deux les ressorts extrêmes (c'est le dernier cas étudié). Enfin, il est bon de remarquer que les balanciers, qui peuvent bien servir à répartir la charge entre les essieux qu'ils relient suivant une certaine proportion, ne sont pas cependant employés dans ce but. Ils sont principalement adoptés pour assurer la permanence de cette répartition qui tend à être altérée à chaque instant par suite des mouvements auxquels la machine est soumise en service. On s'applique donc, en général, à placer le véhicule dans les conditions voulues pour que la répartition de son poids sur les essieux soit telle qu'on la désire sans l'intervention des balanciers, et l'on compte sur ces appareils seulement pour le maintien de cette-répartition normale. Véhicules reposant. sur chacun dé leurs essieux par deux points. Nous avons étudié jusqu'ici le problème de la répartition de la charge en supposant les véhicules réduits à, leurs axes. Examinons maintenant le cas pratique où ils reposent par deux points sur chacun de leurs essieux. Les poids supportés par chaque roue et le poids total appliqué au centre de gravité constituent dans chaque cas un ensemble de forces parallèles, mais non situées dans le. même plan. Les équations d'équilibre sont donc au nombre de trois.
D'un autre côté, le nombre des inconnues n'est jamais inférieur à quatre (en écartant les divers cas où tous les ressorts d'un même côté sont conjugués). Le problème est donc toujours indéterminé. Mais dans les cas assez nombreux où il n'y a que quatre
RÉPARTITION DE LA CLIATIGE SUR LES..ESSIEUX.
inconnues (*) , si l'on se donne la valeur de .l'une d'elles,
celles des trois autres sont déterminées. Il y a intérêt à étudier la question à ce point de vue afin de pouvoir donner des règles qui permettent d'arriver sans tâtonnements à établir sur les essieux une répartition convenable.
Le problème est fort simple et se résout de la même ma, nièce dans tous les. cas où il. n'y a.qne quatre inconnues. Prenons pour exemple le cas d'un véhicule à deux essieux avec ressorts indépendants, c'est celui .de. la plupart des tenders.
Considérons trois axes rectangulaires .. (fig. 18) ayant leur origine sur l'un des .essieux :et dont l'un. serait parallèle aux essieux et l'autre parallèle à l'axe de la machine et passant par le centre de .gravité..., Les ,équations. d'équilibre sont .:-
P±Pi+ P'
Q,
+P,') 1, (P
P'i) ei
(P,
tirées de ces équatiens en
Les .vaieirs de P1, P' et fonction de P 'sont
-P,
l
Q
et
c
d
0 (-
D, e
Ressorts indépendants. Véhicule porté sur deux essieux; Véhicule porté sur'trois essieux (2' cas,) Reslortte.conjugués.1 Véhicule porté sur quatre essieux (10 el be cas).