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DE PLOMB ET DE ZI1NC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
érentielle, ou l'équivalent de cette coulisse (fig. 6, Pl. VII). Le mouvement est communiqué à un arbre 0 qui porte une manivelle OB dont le bouton B s'engage dans la coulisse BU. Cette coulisse est mobile autour du point fixe 0', et s'articule en A à la tige P du piston. Par suite, on voit que le piston descend pendant que B parcourt l'arc ac'b, et qu'il monte au contraire pendant le parcours de l'arc bca qui est beaucoup plus grand. Si le mouvement de rotation de l'ar-
bre 0 est uniforme, on voit que le piston montera beaucoup plus longtemps qu'il ne descendra, et par suite sa vitesse descendante sera plus grande que sa vitesse ascendante.
On a augmenté encore les avantages de cette coulisse en inclinant la ligne 00' sur l'horizon de 45 degrés environ. De cette manière, le temps que durent la montée et l'arrêt est plus considérable ; il en résulte que la vitesse descen-
dante est un peu accrue, mais pas assez pourtant pour donner des désavantages réels.
Pour prévenir l'usure qui résulte souvent de l'emploi de la coulisse, on a cherché à obtenir un système équivalent à l'aide de bielles articulées. La fig. 7 (Pl. VII) montre la disposition employée à Silberau. Elle est équivalente à la coulisse modifiée. L'ensemble du crible à piston présente une disposition semblable à celle du crible continu du Bleyberg qui sera décrit plus loin. La caisse est tantôt en bois, tantôt en fonte. La construction complètement métallique commence à prévaloir ; ainsi, à Angleur, tous les appareils sont en fonte. Dans les ateliers de la Vieille-Montagne, où le type actuel a pris naissance, la caisse est encore en bois, mais les supports du mouvement sont en fonte. La coulisse différentielle étant un organe assez compliqué et s'usant assez rapidement, on a cherché à la supprimer et à remplacer son action par celle d'un ressort. On ne pouvait guère songer à employer un ressort métal-
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lique que la rouille aurait rapidement détruit ; on a alors appliqué un ressort en caoutchouc. Voici la disposition adoptée (fig. 8, PI. VII)
Une came ou une excentrique soulève lentement la tige P du piston. Cette tige porte un renflement a sur lequel est posé un système formé de rondelles de caoutchouc
séparées par des rondelles de tôle, et qui vient s'appuyer à la partie supérieure contre une barre transversale que traverse la tige du piston ; cette barre est fixée à deux montants appuyés sur la caisse du crible. Pendant que la tige monte, le ressort se comprime ; au moment où la came. cesse d'agir, ce ressort se détend brusquement et imprime au piston un mouvement descendant très-rapide. En théorie, cette disposition semble excellente ; en effet,
la vitesse descendante du piston est très-grande et trèsbrusque, tandis qu'on est maître de régler comme on veut sa vitesse ascendante. Mais, en outre qu'il serait difficile d'appliquer cet organe aux cribles à grande course, l'action du ressort de caoutchouc n'est pas constante ; suivant les circonstances atmosphériques, son élasticité varie considérablement; de plus, comme il est exposé continuellement
à l'humidité, l'eau agit sur lui d'une façon désastreuse et le détruit très-rapidement. C'est pour ces deux causes que cette disposition a été abandonnée,. Je l'ai encore vue en usage à l'atelier de la mine Blücher, près Bensberg ; mais on se proposait de la supprimer plus tard. Un crible mécanique peut traiter en dix heures de trois à cinq tonnes de minerai suivant la grosseur des grenailles
Plus ces dernières sont grosses, plus la production est forte.
Cribles continus. - Dans le crible à piston ordinaire, le travail est discontinu. Lorsqu'une opération est terminée,
il faut enlever à la main, à l'aide d'une raclette, les matières classées, par autant de couches qu'on veut faire de classes distinctes. Lorsque l'ouvrier est habile, il ne