Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
.542
DE PLOMB ET DE ZINC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE, DES MINERAIS
m'ire sont un peu compliqués ; de plus, ils amènent toute la matière en un même point. La disposition représentéepar les fig. 12 et 15 (Pl. IX) , et appliquée aux cribles du Hartz des ateliers de la Vieille-Montagne, me semble préférable ; elle est en effet beaucoup plus simple, et a permis de distri-
buer le minerai sous la forme d'une lame ayant toute la largeur de l'appareil. Au fond clé la trémie de Chargement se trouve un cylindre A qui tourne dans le sens indiqué par la flèche. Il tend par suite à entraîner la matière qui
est dans la trémie ; mais l'espace par où celle-ci peut s'échapper est limité par le registre B, qu'on éloigne ou qu'on rapproche à volonté du cylindre. Comme le sable humide adhère à ce dernier, un tuyau à mille trous D le lave cemplétement, et le courant d'eau qui en sort entraîne
la matière dans l'appareil par le canal E. Ce canal n'est pas nécessaire ; il vaudrait mieux mettre le cylindre dans une direction perpendiculaire à celle qu'il a ; de cette manière le -sable pourrait arriver dans le crible sous forme
de nappe par un simple déversoir. Il est vrai que cette disposition nécessiterait des roues d'angle pour mettre le cylindre en mouvement ; mais ce n'est pas là une complication bien grande. Ce distributeur peut être appliqué à tous les appareils de laverie. VIII. - TRAITEMENT DES scucAmms.
I. Appareils classeurs. - Aujourd'hui, on réserve le nom de schlamms pour les matières les plus fines, qui ne sont pour ainsi dire plus tangibles aux doigts. Tout ce qui a des dimensions appréciables peut en effet être traité avantageusement comme sable. On a vu plus haut qu'a Welkenraedt le crible du Hartz traite des matières d'un S
quart de millimètre. Mais il est à peu près impossible de séparer les
345
peut faire descendre les dimensions des trous au-dessous d'un demi millimètre. Aussi faut-il pour cette séparation avoir recours à d'autres appareils. Ceux que l'on emploie sont tous basés sur l'action mécanique de l'eau; ce sont les labyrinthes, les caisses pointues simples et les classeurs à courant ascendant. Je vais décrire ces appareils et donner quelques détails sur chacun d'eux.
Labyrinthes. - Les labyrinthes sont les appareils les plus anciens ; ils se retrouvent toujours à la suite des vieux bocards. lisse composent d'un canal plus ou moins sinueux, au travers duquel sont placés de petits barrages destinés
à rendre stagnantes en profondeur les eaux chargées de schlanuns qui le parcourent. Mais la profondeur n'est jamais assez grande pour que cette stagnation se produise à peu près complétement. Voyons alors quelle est la nature du classement qui a lieu dans ces appareils.
Si un grain est entraîné dans une masse d'eau se mouvant horizontalement, et si sa vitesse est la même que celle de l'eau supposée constante, il en résulte que son mouvement dans le sens horizontal sera uniforme. Dans le sens vertical, il se mouvra au contraire comme s'il tombait librement dans l'eau en repos. Par suite, les grains équivalents mettront le même temps pour arriver au fond, si ce temps est suffisant pour que les vitesses-limites soient atteintes. Dèslors, des grains équivalents partis du même point, iront encore se déposer au même point, en décrivant des courbes d'autant plus tendues que la quantité a (D 1) sera plus petite. Le classement aura donc lieu par équivalence.
Mais les choses ne se passent pas tout à fait ainsi dans les labyrinthes, précisément à cause des barrages dont j'ai parlé. Il n'y a que la tranche supérieure du liquide qui soit en mouvement ; le fond est presque immobile. De sorte
que, en réalité, les grains arrivent animés d'une vitesse sables
fins des schlannns au moyen des trommels, dont on ne
horizontale dans une masse d'eau presque en repos. Le mouvement clans le sens vertical- n'est pas modifié .; et