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bourbage énergique, que le courant fait subir aux matières sur lesquelles il agit. On avait essayé autrefois à Engis un classeur à vent. Les matières fines, bien desséchées, venaient tomber dans un courant d'air très-intense : elles étaient ainsi lancées à des distances variables et classées. Cherchons quelle était la nature du classement. Nous pouvons admettre que tous les grains tombent avec la même vitesse, lorsque la durée de la chute est faible, ou la hauteur de Chute petite. Cela revient à négliger la résistance de l'air qui est à peu près nulle pour de petites vitesses. Nous n'avons donc à nous inquiéter que du mouvement dans le sens horizontal. Chaque grain reçoit une impulsion proportionnelle à la
surface qu'il oppose au courant, il prend par suite une vitesse qui sera proportionnelle à
Kieg
ou à
Ka3D
aD'
et qui sera toujours plus faible que celle du courant, de sorte que le mouvement du grain aura lieu en vertu de cette vitesse et de la résistance de l'air. Soit V la vitesse du courant, et u celle du grain. La vitesse relative est y V u, on aura donc
-g
=-
v
KaD
Ka3D d v
a'v'.
Par suite, K'gt v
K' g
Mais
d'où
DE PLOMB ET DE ZINC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
KaD' Writ v
KaD
V
K' g ' K
Plus aD sera
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grand, plus - sera petit, et par suite plus v
a sera grand, et u petit.
ou V
Donc, puisque les gra'ns arrivent sur le sol dans le même temps, ils seront classés d'après les valeurs de aD. Plus cette expression sera forte, plus ils seront près de l'appareil.
Le classeur à vent produisait un très-bon résultat à Engis; malgré cela on a dû l'abandonner, la grande difficulté dans un atelier humide comme une préparation mécanique est de dessécher suffisamment les matières, pour que le classeur agisse bien. On était fircé de produire cette dessiccation par des foyers, de sorte que le prix de revient augmentait beaucoup. On a préféré se servir du classeur à eau. Les frais pour une tonne s'élevaient à i,18. Les S II. Traitement des schlamms proprement dits. schlamins proprement dits, séparés et classés comme on vient de le voir, sont ensuite traités sur des appareils spéciaux destinés à les enrichir. Pour que ces appareils produisent un bon résultat, il faut qu'ils classent, par densité. On ne pourra donc employer que les tables ou leurs équivalents.
Pendant longtemps, lorsqu'on ne rejetait pas les schlamms, on se contentait de les traiter sur de grandes tables peu inclinées, et dites tables dormantes; la lavée arrivait au sommet de l'appareil, sur toute sa largeur, sous forme de lame très-mince. Cette Tables dormantes.
lame recevait normalement un courant d'eau pure qui entraînait les matières légères, et laissait les plus lourdes sur la table. Pour aider à la séparation, des ouvriers agitaient très-légèrement les matières, soit à l'aide de rables en bois,
soit avec des balais en forme de brosses et très-mous. Lorsque la table était remplie, on la partageait en un certain nombre de tranches, au moyen de plans verticaux. Ces tranches formaient autant de catégories différentes, qui Tons XIX, 187 1.