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,PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
DE PLOMB ET DE ZINC.
devaient ensuite repasser séparément sur le même appareil pour être enrichies. Il fallait souvent repasser ainsi les matières un grand nombre de fois, et ce mode d'opérer exigeait une main-d'oeuvre considérable pour une production très-faible. Il fallait en effet,, faire couler la lavée trèslentement, si l'on ne voulait pas entraîner la majeure partie des matières riches hors de la table, et occasionner par suite des pertes considérables. Comme on le voit, les tables dormantes étaient pour les schlamms , l'équivalent des caissons allemands pour les sables. Tables à secousses.---- Pour diminuer la main-d'oeuvre, et augmenter la rapidité du traitement, on a essayé d'appliquer les tables à secousses qui donnaient de très-bons résultats pour les sables. Aujourd'hui encore, on opère ainsi à Laurenburg. Mais c'est une mauvaise manière d'opérer.
D'abord la production est très-faible, car il faut
que le
courant de matières soit lent. Cela tient à ce que l'amplitude des secousses et la tension de la table doivent diminuer vite avec les dimensions des matières traitées ; alors la secousse
n'ayant plus autant d'énergie, n'a lus autant d'effet, et l'appareil se rapproche ainsi de plus en plus de la table dormante. De plus, la secousse a pour effet de tasser les schlamms au lieu de les agiter, surtout s'ils ne sont pas parfaitement débourbés.
A Laurenburg, une table ne traite en dix heures que 750 à 1,000 kilogrammes de schlamms. C'est réellement
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Pl. VIII). J'ai encore vu fonctionner un appareil semblable dans le vieil atelier de Holzappel, qui doit disparaître bientôt, lorsque celui de Laurenburg sera coinplétement terminé. Voici comment on s'en sert. Les bandes de cuir A, B et C étant relevées de manière à
fermer les fentes transversales, on admet la lavée sur la table; lorsqu'elle est descendue jusqu'en A, et qu'elle recouvre la table d'une très-faible épaisseur, en l'arrête et on fait couler par dessus un courant d'eau pure. Au moyen d'un balai on agite en commençant au sommet; l'eau entraîne les matières stériles qui s'écoulent par la rigole d. On ouvre alors la fente C en abaissant le cuir, puis on recommence à agiter comme précédemment ; alors les matières plus denses viennent sé rendre dans la caisse C; on ouvre ensuite B, puis A. A la fin on nettoie complétement
la table, puis on admet de nouveau la lavée, et ainsi de suite. On a ainsi trois catégories, en a, b, c, classées par densité. A Holzappel, où l'on traitait un mélange ternaire de blende, galène et stérile, on obtenait en C de la blende pure, en b un mélange de blende et galène, et en a de la. galène à fondre.
Le kehrherde donne de bons résultats comme séparation ;
mais sa production est insignifiante ; il donne à peine quelques kilogrammes de minerai préparé dans une journée. De plus, la netteté de la séparation dépend absolument de
trop peu. Tables ,à balais (Kehrherde). - Pour éviter de repasser successivement les différentes catégories que l'on faisait sur
l'habileté de l'ouvrier à manier le balai, et comme on ne peut employer que des jeunes gens, car le salaire des. hommes serait hors de proportion avec la production, on ne peut pas toujours obtenir d'eux une attention et une
es tables dormantes ou sur les tables à secousses, on a
expérience suffisantes.
iappliqué en Allemagne un appareil appelé kehrherde, et qui
finit complétement le minerai. Il se compose d'Une vaste table dormante très-peu inclinée et présentant vers sa base une série de fentes transversales qui peuvent être Ouvertes ou fermées à volonté au moyen de Landes de cuir (fig. 1,
Tables tournantes (iotirendeherde).-C'est pour éviter ces inconvénients que l'on a cherché un appareil fondé sur le principe même du kehrhercle, mais qui soit continu et n'ait plus besoin que d'être réglé une fois pour toutes. Les tables tournantes, ou rotirendehercle, sont précisément dans ce cas.