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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
sels inférieurs du Pefilt1 Valu() ne renferment guère que 70 0. loo de chlorure pur, les sels moyens arrivent à 8o
Laguitzlan au prix de 12 piastres les 3oo livres soit, 46,92 les too kilogrammes Ces prix, encore si élevés, constituent cependant un bénéfice énorme sur les dépenses qu'entraînerait l'emploi du sel venant de la mer. Je ne citerai qu'un exemple. Pendant les cinq années qui se sont écoulées de 1859 à 1864, l'usine du Fresnillo a traité 2 3 1. 000 tonnes de minerais ; pour ce traitement, il a été employé t3.000 tonnes environ de sels impurs du Peiion tlanco équivalant à 9.750 tonnes de sel marin pur qu'on eût tiré de Colima; le sel du Pefion a causé une dépense de 2.286.000 francs, le sel de Colima n'eut pas coûté moins de 4.5oo.000 fr., en-
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p. too et les plus purs, en fort minime quantité, à 90 p. 100. A l'usine de Texcoco, le sel livré est fortement alcalin et retient encore en moyenne générale de io à 15 p. ioo de carbonate de soude. Il est essentiel d'observer que ces sels impurs et alcalins n'entravent en rien les réactions de l'amalgamation des minerais sur le patio. Le prix de revient de ces sels bruts dépend de la richesse des eaux premières, et surtout de l'épuration plus ou moins complète qu'on veut obtenir. A Salinas del Peition bla?,co, où les eaux marquent 15° Beaumé, et où l'épuration n'est pas poussée très-loin, le prix de revient des sels n'est guère que de piastre.; la charge, 31,911es ioo kilogrammes; à Texcoco, où les eaux premières ne renferment que 6 p. ioo de chlorure, et où l'épuration est contrariée par les matières organiques que les égouts de la capitale versent dans le lac, le sel est porté dans les comptes à un prix de revient de 11,90 piastres la charge, 46,53 le quintal. Ces prix s'augmentent ensuite pour chaque district des.
frais de transport qui lui sont propres; de là des différences très-gtandes dans les conditions des divers centres
de mines. Le Fresnillo et Zacatecas payent en moyenne leurs sels.
à 4 piastres;- la charge (158 kilog.), 17'.59 les too kilogrammes, pour une teneur en chlorure de 70 à 8o p. too. A Guanajuato, des sels de même qualité valent 8 piastres 141a charge ; 32,25 le quintal. Catorce, San Luis, Matehuala, s'alimentent à des salines voisines, et encore peu actives, ces usines payent 6 piastres la charge ; 25',116 le quintal.
Zacualpani, Tasco et les usines de cette chaîne du sud reçoivent du sel presque absolument pur cl'Ixtapa et de
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traînant ainsi un surcroît de dépense de plus de 2. 2 00. Doo fr. ; or, les bénéfices nets des mines, pendant la période que je considère, n'ont pas atteint le chiffre de 500.000 francs. La production du sel, sur ces lagunes intérieures, a donc
été d'un immense secours pour les usines à argent, et ce serait pour elles un bien grand bienfait, si l'on pouvait encore abaisser les prix par l'extension des exploitations actuelles, et la recherche de nouveaux gisements. Toutes les entreprises qui se sont fondées dans ce but, ont, jusqu'ici, dirigé leurs travaux en admettant l'existence, dans lesous:sol des plaines, d'une couche de sel gemme que les eaux pluviales iraient dissoudre en profondeur, et ramèneraient ensuite à la surface. Cette hypothèse semble peu fondée ; ces lagunes salées du Mexique ont, je crois, une autre origine.
Les puits qui ont été creusés aux salines du Pefion, de Chichimiquillas, etc., ont partout montré que jusqu'à la profondeur qui a été atteinte, 15o mètres, le terrain d'où sortaient les eaux salées comprenait une succession de marnes calcaires sans fossiles, de conglomérats à ciment calcaire, d'argiles ocreuses en couches horizontales, renfermant avec le sel marin, du gypse cristallisé, des fragments de roche