Annales des Mines (1871, série 6, volume 20) [Image 92]

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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.

MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.

plus grosses quelques parties de minerais plus lourdes ou est placé à om,2o, se précipitent au fond. Le trou de décharge et l'importance on',5o et om,5o du fond, suivant les usines

pendant l'été, et en vingt-quatre heures pendant l'hiver, car l'emploi de l'eau tiède, qu'on peut avoir en été à peu de frais, facilite beaucoup la réunion du mercure et de l'a-

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des tortas à. laver. L'arbre central de la cuve porte une lanterne commandée à deux mules. Le diapar la roue horizontale d'un manège celui de la lanmètre de la roue horizontale est de 5",So ; ainsi, à peu près, trois terne, Im,o5 ; les bras des cuves vont mules. D'ordinaire deux cuves semfois plus vite que les placées de chaque côté de la blables et indépendantes, d'un même manège roue motrice, reçoivent le mouvement de quatre M, N, P, placé au-dessus des cuves et qu'on attèle mules.

jusqu'un peu au-dessous de , La cuve étant remplie d'eau mouvement à la son bord supérieur, et les mules étant en vitesse de trois tours par minute, on charge le minerai Un amalgamé jusqu'à concurrence de 2.5oo kilogrammes. les mules pendant quart d'heure suffit. On fait alors aller deux heures à peu près et toujours à la même allure de trois tours à la minute; on puise, après ce temps, un peu on d'eau boueuse à la profondeur du trou de décharge ; le résidu décante et on lave avec soin. S'il n'apparaît dans mercurielle, on du lavage que quelques traces de poudre lavage de ouvre la bonde, puis on procède à un nouveau 2.5oo kilog. jusqu'à l'achèvement de la torta commencée. Pour le service des deux cuves, il faut 10 quatre mules qu'on maintient en travail pendant quatre heures de suite; du patio à 20 huit manuvres qui transportent les boues brancards garnis de cuir et de fula cuve au moyen de ); 620 mier au prix fait de 1 réal par mouton à 5° un contre-maître surveillant pour les deux cuves 6 réaux par jour ; 40 un manoeuvre occupé à balayer l'atelier. torta Avec ce personnel on lave dans les deux cuves une de quatre-vingt cinq montones (78',2) en dix-huit heures ,

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malgame.

Après le lavage de la dernière charge, il reste au fond de la cuve un peu d'eau, un dépôt de sulfures métalliques et de grains mal broyés, puis de l'amalgame et du mercure en excès. Les chargeurs entrant dans la cuve enlèvent ce mélange avec de petits vases en cuir, moyen-

nant un prix fait d'une piastre par cuve, et le versent

dans des bassins souvent formés d'une seule pierre et disposés un peu au-dessus du sol de l'atelier. Le contre-maître surveillant achève alors la séparation de l'amalgame, lavant tous ces résidus dans de grands plats en bois, d'abord avec de l'eau bien pure, puis avec du mercure s'il est nécessaire. On obtient ainsi : 10 du mercure riche en argent ; 2° des résidus chargés de sulfures métalliques, contenant du mercure et des grains d'amalgame qui sont mis de côté pour le traitement complémentaire que j'indiquerai plus bas. A l'usine Bernardez de Zacatecas, pour le lavage de 155 tortas contenant ensemble o. 679t,8 de minerais, on a fait les dépenses suivantes, savoir 10 Lavage de 10.679 tonnes, dépenses totales en piastres. piastre,

1" Main-d'oeuvre et surveillance

3.8711,90

20 Attelages des manèges 3' Bois et charpentier, réparations. 4° Fers et forgeron 50 Mules mortes

tir27,27

Ensemble

85,79 80,90 24,00

5 492,86