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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE,
comme la première à la moitié de l'argnt du minerai, et l'on maintient les matières en ébullition ; la mule doit conserver la même allure. Une heure ap,fès, un nouvel essai
produire.La réduction des minerais par le cazo est d'autant plus active que la proportion de sel employée est plus grande, et que la viIesse de rotation des blocs de' cuivre
montre le métal entièrement converti en amalgame sec. On procède à une nouvelle addition de mercure, et cela jusqu'à ce que l'amalgame apparaisse dans la sébile d'essai, mou et mouillé de mercure en excès, même après avoir passé une demi-heure en réaction dans le cazo. On considère alors l'opération comme achevée; cependant avant de la suspendre, l'ouvrier amalgameur (cazeador) , fait un essai différent, la prueva en crudo. Il lave dans la sébile 4 à 5 onces du dépôt inférieur, élimine les gangues, ajoute un grand excès de mercure pour dissoudre l'amal-
est aussi plus accélérée.
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game, fait couler le métal hors de la sébile, et, frottant avec force le résidu contre les parois, examine si le minerai contient encore quelques parcelles de plata verde (chlorure ou bromure d'argent). S'il reste encore quelques paiicelles
de ces espèces minérales, l'opération doit être prolongée, mais sans nouvelle addition de mercure. Après six heures, l'opération est d'ordinaire achevée, on ouvre la bonde du fond, les matières boueuses sont reçues dans des bassins extérieurs, et le dépôt plus lourd resté au fond du cazo est enlevé dans des baquets. Ce dépôt est d'ordinaire formé de minerais oxydés de plomb et de fer, de très-peu de sulfures contenant de l'ar-
Pour les minerais les plus riches, la dose du sel ne dépasse pas 25 p. 100 du poids du minerai, et, quelle que soit, dans le cours de l'opération, l'urgence d'un frottement actif sur le fond de la chaudière, on ne peut guère obtenir de la mule plus de dix tours par minute. La condition la plus importante à remplir, c'est d'éviter
l'adhérence du mercure sur le fond en cuivre de l'appareil. Cette adhérence ne se produit pas si l'argent du mine-
rai est, au mercure coulant versé dans le cazo, dans le rapport de un à deux. Au delà, s'il y a excès de mercure ou même si dans les limites de ce rapport la friction des blocs mobiles vient à se ralentir , le cuivre s'allie au mercure, et sa surface se couvre d'une couche très-mince mais
très-adhérente d'amalgame d'argent. Si cet accident se produit, l'opération se prolonge, le mercure se détruit et
L'amalgame obtenu est passé à la chausse filtrante, comprimé et distillé comme dans les usines travaillant au patio.
le rendement en argent est des plus mauvais. Il n'y a qu'un remède possible, c'est de vider l'appareil et d'enlever mécaniquement le dépôt qui s'est formé au fond. Sans cet accident, qu'il est d'ailleurs facile de prévenir en maintenant la mule à une allure assez rapide et en versant le mercure par très-petites doses, le travail du cazo donne des résultats réguliers, à peu près indépendants de l'habileté des ouvriers. Il les donne, de plus, dans l'espace ce quelques heures, avantages précieux pour les mineurs à courtes ressources. Consommation da mercure dans le Gaz°. Pertes d'argent. Les réactions du cazo ne se portent pas sur le mercure; il n'y a donc aucune consommation ricessaire de ce métal. Aussi peut-on, dans une opération bien conduite, retrouver à la fin la totalité du métal qu'on a employé. Il
Conditions d'un bon travail; accidents qui peuvent se
n'en est pas cependant toujours ainsi. La séparation par
gent, etc., et enfin d'amalgame d'argent en poudre (polveo) . On le lave dans de grandes sébiles de bois, au-dessus d'une cuve étanche, y ajoutant une nouvelle dose de mercure égale au poids 'total du métal employé, afin de rendre
l'amalgame très-fluide, et prévenir les pertes qu'il serait impossible d'éviter, si l'on voulait séparer l'amalgame en poudre, du milieu des terres lourdes qui l'accompagnent.