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556 USAGE DE LA CHAUX VIVE DANS LES HAUTS FOURNEAUX
matériaux à calciner la remplissent dans toute son étendue, sauf une faible zone, variant de position d'un jour à l'autre, où l'on opère en même temps l'enfournement et le défournement. Dans l'état des choses, représenté par la fig. 1, l'enfournement se fait en M', le défournement en M". Chacun de
ces deux espaces est pourvu d'une porte ouverte B; au delà, on rencontre une suite de portes identiques, distribuées symétriquement, et à égales distances les unes des autres, sur tout le pourtour de la galerie annulaire ; mais
ces portes sont toutes murées, à l'exception des deux premières, servant momentanément au chargement des mafières à cuire et au déchargement de celles qui sont cuites et entièrement refroidies. Le nombre total des ouvertures varie de douze à quatorze ou seize ; elles sont d'autant plus nombreuses que la cuisson doit se faire d'une façon plus graduelle ou à une température plus élevée. Douze à quatorze suffisent en général. Pour la cuisson de la poterie, il y aurait souvent avantage d'en avoir un plus grand nombre. A chaque porte correspond une certaine étendue du circuit entier, sortes de compartiments, qui- ne sont pourtant séparés les uns des autres que par de faibles contre-forts que présente la maçonnerie vers l'intérieur des galeries, au voisinage des diverses portes. Du mur intérieur de la galerie de cuisson partent les carneaux nn, qui se rendent à la minée ; ils se composent de deux branches, l'une horizontale, l'autre verticale. Les carneaux verticaux débouchent dans
une seconde galerie intérieure PP, dite de fumée, dont la section est beaucoup plus faible que Celle de la galerie de cuisson. Elle communique elle-même par d'autres carneaux à la cheminée unique, située au centre du massif dans les fours circulaires, et plutôt latéralement dans les fourneaux allongés (fig. 5 et 4) . Les carneaux nu sont en égal nombre que les portes BB: chaque compartiment en possède un, mais, sur les douze à seize carneaux, un seul demeure ou-vert, les autres sont maintenus fermés à l'aide de cloches
ET EMPLOI DU FOUR ANNULAIRE HOFFMANN.
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en fonte C, qui viennent se poser sur les extrémités supérieures des parties verticales des carneaux nn. Les clapets se manoeuvrent à l'aide de tringles verticales fixées au sommet des cloches en question.
Le mur extérieur du four a jusqu'à i mètre d'épaisseur. Il est double, ainsi que la fermeture des portes. L'espace vide compris entre deux est rempli de sable, dont le but est de boucher les fissures qui peuvent se former lors de la mise en feu. On en fait autant de tous les vides qui restent entre les massifs, tels que les grands espaces E du four circulaire (fig. i et 2). Le four étant ainsi disposé et chargé, je le suppose en feu. Une cloison ou vanne verticale pp en tôle, composée de plusieurs grandes plaques superposées, partage la galerie de cuisson en deux. Elle est adossée contre les petits contre-forts ci-dessus mentionnés, et isole la porte ouverte n° i du dernier carneau n° 12, le seul non fermé de toute la série. Par la porte n° 1 on remplit le compartiment n° i (M'), et par la porte contiguë 2 on défourne le compartiment correspondant 2 (M"). Par ces mêmes portes ouvertes et 2 est aspiré l'air froid pour la combustion ; il circule au travers des compartiments .5, 4 et 5, remplis de matériaux déjà cuits ;
ceux-ci se refroidissent, tandis que l'air s'échauffe à leurs dépens ; il arrive très -chaud dans le compartiment 6, rempli de matériaux incandescents. Là commence le foyer, qui occupe en réalité le compartiment 7, et même une partie du compartiment 8. C'est la région où s'opère la combustion, au milieu même des matières à calciner, comme je- le dirai
dans un instant; c'est le lieu it du grand feu; puis les produits de la combustion achèvent de parcourir le reste de la galerie jusqu'au dernier carneau 12, contigu à la cloison pp en tôle. Dans ce trajet, au travers des compartiments q à 12, les gaz cèdent graduellement leur chaleur propre aux matières à cuire; celles-ci subissent le petit feu dans les zones to et 11 et le simple enfumage dans le der-