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SITUATION DE L'INDUSTRIE
DES SCHISTES BITUMINEUX DU BASSIN D'AUTUN.
vellement installées dans cette usine le principe de la combustion des schistes distillés, en les faisant brûler au-dessous des cornues. Ces schistes après distillation paraissent complétement appauvris ; de plus, sous l'action de la chaleur et
rendement est encore plus fort. Les usines du Ruet et de Poisot paraissent donc servir de transition de la première
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du mouvement de rotation, ils forment une quantité trèsconsidérable de poussières qui empêcheraient toute combustion quand bien même il resterait encore une certaine quan-
tité de combustible dans ces résidus.
Enfin dans la troisième catégorie, on ne peut classer jusqu'à ce jour que l'usine de Surmoulin, placée sur la concession du même nom, qui seule a reconnu la couche de boghead dans des conditions avantageuses d'exploitation. La concession de Millery a bien reconnu cette même couche, mais trop pauvre pour pouvoir être utilisée.
De l'exposé succinct, dans lequel nous avons successivement passé en revue toutes ces usines, on peut conclure qu'elles ont à apporter clans leur matériel encore
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.
Classification des usines à schistes.
catégorie à la deuxième.
Des divers docu-
ments contenus dans ce rapport, il résulte que l'on peut classer les usines à schistes du bassin d'Autun en trois caté-
gories, d'après la nature des minerais qui y sont traités. Ces trois catégories sont
1° Usines opérant sur les schistes des couches inférieures à la grande couche situées au nord du bassin ; 2° Usines opérant sur les schistes de la grande couche ; 5° Usines opérant sur la couche à boghead. Dans la première catégorie, nous placerons les usines de Lally, Saint-Léger-Du-Bois, La Varenne et Igornay. Les schistes traités en cornues tournantes dans les deux premières usines ne rendent guère que 5o litres par mètre cube, tandis que dans celles de La Varenne et d'Igornay on peut compter sur un rendement pouvant s'élever à
bien des modifications pour arriver à tirer le meilleur parti possible des schistes extraits. Il semble que l'on peut déjà résumer ces améliorations de la façon suivante
i° Distillation des schistes. .En ce qui concerne cette opération, nous avons vu qu'elle devait nécessairement s'opérer en vase clos. L'appareil qui jusqu'à présent peut donner les meilleurs résultats parait être la cornue tournante à laquelle on donnerait les plus grandes dimensions possibles; il convient de faire ces cornues entièrement cylindriques pour mieux utiliser la chaleur et de les munir alors d'un fer à T intérieur, pour en opérer le déchargement. La disposition à leur intérieur d'un tube en fer creux pour recueillir les gaz, permettra d'augmenter le chargement d'un tiers en conservant à la cornue les mêmes dimensions. Les grandes cornues tournantes employées à l'usine de Dra.cy-
Saint-Loup nous paraissent être des appareils très-prati-
55 litres. La seconde catégorie comprend les usines du Ruet, Poisot, des Abots, de Dracy-Saint-Loup et de La Comaille. Au Ruet et à Poisot, les schistes distillés en cornue verticale
plus avantageux en y appliquant les modifications pré-
donnent 45 à 5o litres par mètre cube ; ce qui suppose
tible, permettrait d'introduire dans chacune d'elles une
un rendement de 55 à Go litres en cornue tournante. Aux
charge de 9 mètres cubes de schistes environ. Enfin pour compléter cet outillage, il faudrait placer ces cornues clans les conditions déjà examinées plus haut pour permettre
Abots on peut compter sur un rendement moyen de 60 litres
au moins et enfin à Dracy-Saint-Loup et 4 Comaille le
ques et très-économiques et que l'on pourrait rendre encore cédentes, ce qui, avec une meilleure utilisation du combus-