Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
10
RELATIVE AU MÉMOIRE DE M. BOCHKOLTZ.
NOTE DE M. LESEURE
certain travail qui est fourni en totalité par la vapeur empruntée directement des chaudières et qui est représenté par la surface entière comprise entre la ligne du haut de la courbe supérieure des diagrammes et la ligne du bas de la courbe inférieure, c'est-à-dire entre les lignes tracées par l'indicateur pendant la course ascendante des tiges. Quand cette excursion est achevée, la vitesse se réduit à zéro, et il se fait alors un arrêt plus ou moins long, commandé par la cataracte et séparant d'une manière absolue celte première période de la suivante.
Dans la seconde période, qui est celle de la descente des
tiges, les rôles des forces en action sont non-seulement changés, mais des forces nouvelles se présentent. En effet, ce n'est plus ici la vapeur, mais bien le poids des tiges qui constitue réellement la force motrice; et par contre la charge ou résistance est produite, d'une part, par le poids des colonnes d'eau refoulées et, d'autre part, par la réaction de la vapeur en vertu de l'excès de tension de celle-ci dû à son étranglement et à son passage à travers la soupape d'équilibre. Il en résulte qu'une partie seulement du travail produit par la descente du poids des tiges est utilisée au refoulement de l'eau, alors que l'autre partie ne sert qu'a chasser la vapeur d'un côté à l'autre du cylindre, sous une pression artificielle produite au moyen de l'étranglement de la soupape d'équilibre. Or comme cette vapeur passe ensuite au condenseur pour y être condensée et qu'elle ne contribue
d'aucune façon à l'élévation de l'eau, le travail qui était nécessaire pour la chasser à travers la soupape d'équilibre et qui formé dans les machines ordinaires une portion importante du travail produit par la descente des tiges, par conséquent aussi du travail produit dans la première période par la vapeur employée au soulèvement des tiges, cette portion de travail, dis-je, est absolument perdue. Elle
n'est autre que celle représentée par la surface intermédiaire, comprise entre les deux courbes des diagrammes,
c'est-à-dire précisément celle dont M. Leseure et ses collaborateurs n'ont pas tenu compte en calculant les coefficients d'effet utile. Je suis loin de vouloir contester l'exactitude de la formule générale du travail que tout le monde connaît ; mais qu'il soit juste ce que je conteste avec toute assurance, c'est de l'appliquer comme M. Leseure l'a fait et itérativement tout soutenu, c'est-à-dire de l'appliquer en bloc, en prenant de et retour) que je viens ensemble les deux périodes (aller après définir, au lieu de les considérer séparément l'une l'autre, attendu que dans la première période le travail de la vapeur est une quantité positive (travail moteur) et que dans la seconde période il est une quantité négative (travail résistant); il en résulte qu'en traitant tout à la fois les deux périodes dans une opération unique, les deux quantités relatives à l'action de la vapeur, parce qu'elles sont de signes contraires, se détruisent partiellement dans les opérations de
calcul, et que, par conséquent, on n'obtient pas pour
résultat la quantité de travail-vapeur réellement dépensée et mais la différence entre cette quantité et désignée par le travail anéanti par le chassage de la vapeur à travers la soupape d'équilibre, différence dont la valeur a été désignée par Tm, de sorte que Tm Tn, représente le travail desrésistant dû à l'étranglement de la vapeur pendant la, cente des tiges. le rapOr comme on entend par effet utile d'une machine travail développé par la vapeur port du travail utile T au empruntée
la chaudière, l'effet utile est bien
et il est incontestable que l'effet utile de la machine d'Égarancle est effectivement seulement de 61,4 p. zoo au lieu de 87,1 p. zoo, et celui de la machine de Sainte-Colette de 66,o p. ioo, au lieu de 92,4 p. zoo, ainsi
4,(54 '
, mais
que j'ai rectifié ces chiffres.