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NOTE DE M. LESEURE
RELATIVE AU MÉMOIRE DE M. BOCHKOLTZ.
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Pour rendre plus évident encore que le mode employé
Cependant je crois bien faire d'ajouter ici encore quel-
par M. Leseure, pour calculer l'effet utile, n'est point 'eXaCi'; supposons que, toutes choses égales d'ailleurs, le ji'dids libre des tiges soit le double de ce qu'il est-actuellement. Alors il
ques mots. M. Leseure a exprimé l'avis que, tout bien considéré, le véritable terme de comparaison à adopter pour les machines d'épuisement, c'est le rapport du poids de vapeur dépensée
est évident que pendant la première période le travailvapeur à produire pour. soulever la maîtresse tige devrait être 2T'n, , et que pendant la seconde période le travail résistant à produire par l'étranglement de la vapeur, au lieu d'être comme maintenant de T'm Tm, devrait être également augmenté de T'm (les résistances des pompes restant les mêmes, d'après la supposition faite); lwrésistance due à l'étranglement de la vapeur devrait donc être de 21% Or, d'après le procédé suivi par M. Leseure, on trouverait ,alors pour dépense de travail pendant la course complète (aller et retour) 2 (2T'm Tm) , ce qui n'est autre chose que Tm, donc le même chiffre que maintenant, et sur base de ce chiffre l'effet utile de la machine, malgré l'immense accroissement de dépense de vapeur, serait néanmoins tou-
jours le même, c'est-à-dire Tu, Tm tandis que, en réalité, il ne pourrait être que de
2f m
Ces quelques réflexions suffiront, je pense, pour prouver
que je n'ai point fait de faux pas en rectifiant les chiffres d'effet utile objectés au régénérateur de force et que, contrairement à ce que M. Leseure avait pensé, les machines d'épuisement ordinaires présentent toutes effectivement une marge encore très-large pour une amélioration notable de leur rendement. Cette amélioration, par l'emploi du régénérateur de force,
est d'ailleurs aujourd'hui un fait bien acquis et pratiquement constaté par les expériences faites à la machine du Nord de Charleroi, dont j'ai rendu compté dans la Revue universelle des mines.
au travail moteur Tm développé par la vapeur dans son évolution complète au cylindre, ou en d'autres termes, le travail moteur de la vapeur par kilogramme. Tout en consentant à un terme de comparaison sur base du poids de vapeur dépensée, je crois cependant que l'on arrivera à des résultats plus concluants et plus sûrs encore en considérant, non le travail moteur de la vapeur, parce que, comme nous avons vu, les avis diffèrent encore beaucoup sur son chiffre réel, mais bien le travail utile effectivement
réalisé, dont le chiffre est non-seulement bien connu et hors de toute contestation, mais intéresse aussi tout en première ligne l'exploitant. Je propose donc de prendre pour terme de comparaison entre les diverses machines le travail utile produit dans chacune par s kilogramme de vapeur dépensée.
A cet effet, je considérerai notamment, d'une part, les machines sur lesquelles M. Leseure a expérimenté, et d'autre part, celle du Nord de Charleroi pourvue du régénérateur de force. Pour les deux premières machines, pour lesquelles M. Le-
seure a fourni les chiffres se rapportant à une levée, on obtient les résultats suivants TRAVAIL
Machine d'Egarande. Machine de Sainte-Colette
POIDS
de vapeur
utile.
depeusee.
k. m.
kilog. 9,54 11,84
99.808 94.440
TRAVAIL
utile par kilogramme do VI peur.
k. m. 10.462 7.976
Je ferai remaa'quer à cet égard: que les chiffres ci-dessus de consommation de vapeur sont calculés en y compre-