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MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
DE HOUILLE EN FRANCE.
thode doit permettre de placer à la fois un nombre assez grand d'ouvriers sur une surface donnée. Je reprendrai tous ces points avec plus de détails après la description des méthodes, et je comparerai les résultats obtenus dans chacune d'elles.
PREMIÈRE PARTIE.
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DIESCUIPTION Dies illIÉTIIODES.
Définitions. - Je dois encore préciser le sens dans lequel j'emploie, pour plus de brièveté, certains mots auxquels on donne souvent une acception moins limitée.
CHAPITRE I". MÉTHODE PAR FOUDROYAGE.
J'appelle r Niveau, une galerie horizontale de quelque longueur, parallèle à la direction de la couche;. Traverse, une galerie horizontale perpendiculaire à la direction de la couche ; Recoupe, une galerie horizontale courte, parallèle à la direction et aboutissant à une traverse,; /Montage, une galerie inclinée dont la pente ne dépasse pas 55 ou 400; Cheminée, un puits intérieur de petite section, incliné et dont la pente dépasse 400; Bure, un puits intérieur vertical. -
§
j. Généralités.
Description générale. - Cette méthode, jadis la seule connue, n'est plus appliquée en France que dans un trèspetit nombre de mines. Le traçage étant fait, on enlève
d'abord J à 2 mètres vers le mur, sur une aussi grande étendue qu'on le puisse sans danger ; on soutient la couronne du chantier par des chandelles, puis on ôte ces bois, on laisse tomber la masse qu'ils supportent, ou on en accélère la chute par des coups de mine. On enlève le charbon tombé et on laisse le toit s'ébouler ; on en retarde, ou on en rdgle la chute, s'il y a lieu, en le soutenant, quand l'épaisseur n'est pas trop grande, par quelques murs. Avantages et inconvénients. - On a ainsi un abatage facile et une grande production de gros, le charbon tombant généralement en blocs volumineux ; mais il faut que la couche soit solide, qu'elle se décolle bien du toit et que celui-ci soit très-bon ; autrement la couronne ne tiendra pas, le toit tombera en même temps que le charbon. Dès pie la couche
est un peu épaisse, la chute du toit vient trop tôt et l'on perd une proportion plus ou moins forte de la houille. Pour
peu que celle-ci soit inflammable, et qu'il en reste ainsi dans les éboulements, il se produit des incendies difficiles à barrer et qui gagnent les chantiers voisins. Enfin les ac-
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