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DE HOUILLE EN FRANCE.
MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
dement du piqueur est à peu près le même au traçage qu'au dépilage. Dans la méthode verticale,, le traçage atteint une forte proportion (5o p. oo), mais le dépilage procède aussi par
petits chantiers et la différence est moindre. Ainsi, dans presque toutes les méthodes, la proportion des traçages peut être faible. Il est naturel qu'elle augmente lorsque, avant le dépilage, on divise le massif en petits piliers. On y est souvent conduit par le désir d'augmenter le nombre des chantiers et par suite la production. Souvent
aussi les galeries de traçage durent moins longtemps si elles sont multipliée dans l'étage ; c'est ce qui arrive dans la méthode par tranches inclinées, lorsqu'on déplace les galeries en passant d'une tranche à une autre.
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bons friables et de chantiers de dépilage étroits comme au Creuzot (voir aux annexes le tableau n° 1). Dans l'examen du rendement au dépilage, il faut tenir compte de ce fait que diverses occupations accessoires, le boisage, le chargement, quelquefois le roulage et même le remblayage, absorbent, dans un certain nombre de mines, une partie du temps du piqueur. Pour avoir des résultats à peu près comparables, je ramène tous les cas à celui du piqueur faisant l'abatage et le boisage au chantier, et cela seulement. P étant la production brute 10 Si le boisage au chantier est fait par des ouvriers
spéciaux, n étant le rapport du nombre des boiseurs
celui des piqueur, la production corrigée est P n. 20 Si les piqueurs font le chargement, un homme chargeant environ 20 tonnes par jour, la production corrigée
CHAPITRE II. est ABATAGE.
g j. Rendement du piqueur.
Le rendement du piqueur dépend surtout de la dureté du charbon et de sa structure. Toutes choses égales d'ailleurs, il est d'autant plus grand que le chantier est plus long, le charbon mieux dégagé, les plans naturels de division mieux utilisés. C'est ce qui explique la grande différence qui existe sous ce rapport entre le traçage et le dépilage. D'une manière générale, le rendement du piqueur au dépilage approche du double de son rendement au traçage. Lorsque le rapport de 2 à 1 est notablement dépassé, on peut ordinairement en conclure que 'les dispositions adoptées sont favorables à l'abatage. Le rapport se rapproche de i, soit dans le cas de traçages très-larges comme à Firminy et à la Gran d'Combe, soit dans celui de char-
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5° Si les piqueurs font le remblayage, j'admets qu'un homme met en place 8 mètres cubes par jour; y étant le cube de remblai par tonne de houille, la production corrigée est
yP.
La méthode par foudroyage donne pour le rapport des productions au dépilage et au traçage 5 ou 4; elle facilite donc, l'abatage.
Dans la méthode par rabatage, le rapport est voisin de 2 quand les chantiers sont étroits et peu hauts (Cransac, Montceau-les-Mines) ; il se rapproche de 5 quand ils sont
hauts et larges (la Mure, Bézenet). Il s'agit de charbons durs ; la couronne dans cette méthode est suspendue audessus du vide et doit tomber facilement. Dans la méthode par tranches inclinées, l'affaissement