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TERRAINS QUATERNAIRES .
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ment différents de ce qu'ils avaient été pendant les temps secondaires et tertiaires ; car, s'il est exact de dire que les mêmes causes produisent les mêmes effets, c'est sous la condition essentielle que l 'objet sur lequel les causes agissent n'aura pas lui—même changé . Si cet objet a été profondément modifié, les mêmes causes produiront en général des effets très—différents . En second lieu, puis— qu'il y a eu tant de similitude dans l'état physique de la surface terrestre pendant les temps quaternaires et de nos jours, il y a un moyen simple de s'assurer si en effet les phénomènes diluviens peuvent s'expliquer par un mouvement oscillatoire du sol : c'est de voir ce qui arriverait si un pareil mouvement se produisait à l'époque actuelle . Il est clair que s'il doit donner naissance à des terrains de transport analogues à ceux que nous avons distingués sous les noms de diluvium des vallées, de diluvium des plateaux et de diluvium des terrasses, il deviendra extrêmement vraisemblable que ces anciens dépôts ont été formés par une cause pareille. Nous allons donc examiner quelles seraient les conséquences d'une oscillation moderne. Si le niveau de la mer s'élevait peu à peu, il est évident que les atterrissements aujourd'hui en voie de formation à l'embouchure de tous les fleuves s'avanceraient progressivement dans l'intérieur des terres, et qu'en supposant le mouvement ascensionnel des eaux assez lent pour permettre à ces alluvions d'acquérir une grande épaisseur , le fond des vallées en serait entièrement rempli . Il n'est pas moins clair que les alluvions dépo-
