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( 86 ) les principes et sur les phénomènes , cette discussion a-aroit servi infiniinent aux progrès de la chimie et de l'histoire naturelle , et l'ardeur :srvec laquelle les deux partis soutiennent
la doctrine qu'ils ont adoptée , nous promet encore des découvertes importantes. §.
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ment, que nous avons trouvé tant de diffl-: cuité a en expliquer les résultats, que nous aimons mieux attendre le jugement de ceux qui
sont plus éclairés que nous sur cette matière, sans nous mettre en peine, si la doctrine du phlogistique doit gagner ou perdre par cette découverte.
II.
En publiant les expériences suivantes , nous sommes bien éloignés de vouloir prendre aucun parti dans cette querelle importante.
Rien n'a pu nous y déterminer, que la per. suasion où nous sommes que des faits recueillis
et des expériences faites sans prévention et avec tout le calme de la réflexion, sont plus prepres à décider ce grand procès , que des écrite polémiques trop souvent marqués au coin de l'esprit de parti, et qui écartent de l'objet principal, ou du moins ne fournissent au lecteur impartial aucune donnée , d'après laquelle il puisse prononcer sur le fond de l'affaire. Quand même les expériences que nous
rapportons ne feroient rien ni pour ni contre dans cette question, nous n'en serions pas moins convaincus qu'elles méritent un grand degré d'attention., et nous avouons sincère-.
Les expériences que nous allons rapporter ont eu pour objet la combustion d'un mélange de soufre et de métaux, dans des circonstances, qui, d'après toutes les idées reçues , s'opposent absolument à la combustion, soit du. soufre, soit de tout autre corps inflammable. §.
Iv.
D'après les principes établis jusqu'ici par tous les chimistes, la combustion du soufre exige l'accès libre de l'air atmosphérique, ou la présence de l'air vital : sans le concours de l'air, le soufre
ne brùle pas ; privé de communication avec lui, il cesse de brikder. Ces principes sont confirmés par l'expérience. Si, l'on met du soufre
sur un feu de charbon dans une capsule,
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