Journal des Mines (1797-98, volume 7) [Image 200]

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280 EXTRAIT DES PRINCIPES DE GÉOLOGIE, le plus analogues, c'est-à-dire , les plâtres gipseuX et en grandes masses. Lorsque le calcaire était mélangé, mais dominant, il a donné naissance à d'autres pierres plus ou moins gelives , telles que le sable crétacé ou de coquilles brisées.

Lorsque le vitreux dominait, il a formé les autres espèces de pierres sableuses et roches plus ou moins dures et réfractaires ; enfin , lorsqu'il n'y avait que

du vitreux, c'est-à-dire, des cendres non graniti-

fiées, encore pulvérulentes, plus ou moins lessivées, il a formé la molasse.

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-Le silex est une pierre à part qui sort du natif, comme toutes les autres , mais par 'une voie mé-diate, qui paraît lui être propre exclusivement. H diffère beaucoup du quartz, ne se rencontre jamais avec lui , Iii .même dans aucune des contrées reconnues pour vitreuses ; il est né au milieu du calcaire vierge ; et si on le rencontre dans quelque autre pierre , c'est parce qu'il existait avant elle et qu'il y a éfé renfermé comme dans un arénacé ; s'il est isolé ou amoncelé , il est la preuve de la des. truction du calcaire natif. Le C.'" Bertrand regarde comme déjà oculairement démontré ( pour lui ) , .° que le silex est un soufre provenant de la décomposition d'animaux marins , que la terre native avait ensevelis ; 2.° que ce soufre était en poudre avant d'être siliceux; que sa concrétion a même été suspendue dans quantité de géodes isolées, où iI se trouve encore, soit totalement, soit partiellement en poudre inflammable 3.0 que ces géodes sont évidemment des coquilles gipseuses , plus ou moins défigurées par les encreûtemens extérieurs ; 4.,° qu'une infinité de silex

D U C." .BERTRAND.D 8 1 ou cailloux ont conservé la forme 'entière et parfaite de différens animaux testacées d'où il conclut, 5.° que c'est aux crustacés branchus que les cailloux cornus doivent leurs formes bizarres, par l'expansion de l'acide sulfureux dans la pâte calcaire, qui, elle-même , n'était qu'un résidu animal; 6.° que ce sont d'autres animaux marins qui ont formé les silex comprimés ; il y en a même qui ont conservé la figure singulière des étoiles de mer; 7.° que les masses siliceuses , qu'on appelle meulières , sont celles où une plus grande quantité d'animaux a été décomposée et sulfurisée, de manière à les lier et confondre, non - seulement entre eux, mais encore avec le calcaire ambiant, par 'une minéralisation toute 'caverneuse , comme dans les coquilles-géodes : le soufre a laisgé aussi de grands vides,

Outre les terres natives et arénacées , Fauteur, distingue encore sur la surface du globe quantité d'autres grandes et petites masses qui en diffèrent

essentiellement , parce qu'elles ne doivent leur existence ou leur état actuel, ni à la mer stationnaire et paisible , ni à la mer fuyante et agitée ; et parce qu'au lien d'être stratifiées en couches par les eaux, elles ont été jetées, transportées et amoncelées par tout autre agent ou véhicule ; il leur donne' le nom de jetisses. Telles sont les nouvelles masses et montagnes de sable qui sont encore pulvérulentes et mobiles , connues sous les noms de dunes, de landes ,--de steppes, qui , après avoir été l'ouvrage

des eaux, sont devenues le jouet des vents, et généralement toutes les masses tant terreuses que pierreuses, qui, n'ayant pas été déposées ni stratifiées par les eaux , ont pour caractère propre ne point se déliter, et de se et distinctif ,