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t., LI.' et 13.« Leçons.
DISCOURS
Dans tous les cas , et pour éviter toute erreur dont la plus petite serait préjudiciable au succès des travaux, le mineur n'entreprend aucun ouvrage, qu'après des nivellemens exactement faits, et après., des opérations trigonométriques exécutées avec le' plus grand soin ; il en conserve les plans , sur. lesquels il trace successivement la poursuite des travaux.
s4... Leçon.
Dans l'excavation des filons et des couches on travaille par gradins ; ce qui facilite d'autant. plus l'ouvrage , que le massif de minerai qu'on. doit abattre est dégagé sur plus de faces. Dard les couches de houille, on établit de larges tailles droites ou de biais, qui permettent d'abattre simul-
tanément une grande quantité de houille et de
l'obtenir pure et en gro's morceaux. Dans les mines en masse, on exécute l'ouvrage appelé en travers , sans y laisser aucun pilier ni aucun massif, quand les masses sont solides , et. en y laissant des piliers montans de fond, quand la niasse est friable et sans ténacité. Ces diverses mantères de fouiller et d'excaver ne s'exécutent point sans rencontrer des obstacles puissans et nombreux. t6.,17..et Les terrains au milieu- desquels on a creusé z8.' Leçons. exercent leur poussée en divers sens ; il faut les étayer. Le boisage en fournit le moyen le plus ordinaire. Le mineur doit connaître les diverses espèces de bois qu'il peut employer , la résistance dont ils sont capables, et la meilleure manière de les assembler, et de lés poser dans les puits et les galeries , dans les chambres et les tailles, dans les terrains fermes comme au milieu des sables mou-. t5. Leçon.
vans.
19.. et zo,
Leçons.
Le murailletnent peut souvent être substitué att:
DES PROFESSEURS. 217 boisage : ifest , en Lien des. cas, plus économique,
parce qu'il est plus durable.
Le remblai enfin peut être regardé comme un troisième moyen d'arrêter la poussée des terres : il est indispensable daies l'excavation des filons puissans et des mines en masse ou en amas. Un second obstacle à l'exploitation des mines ,
c'est l'airage. L'homme ne peut vivre sans air Fair, même où il a respiré n'est plus propre à la.
respiratiàn ; il faut le renouveler. 'rôtis les soins du
mineur doivent donc avoir pour objet principal la circulation de l'air dans le fond des 'Mines ; il doit
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employer tous les moyens que la nature et Part lui fournissent, pour y entretenir un courant d'air rapide, le distribuer dans tous les détours des iravaux, balayer toutes les.' mofettes nuisibles et les. gaz inflammables qui s'y forment ou s'y dégagent et prévenir les accidens terribles que leur présence et leur détonation n'ont , hélas L causés que trop souvent. L'abondance des eaux est le troisième obstacle qui s'offre 'dans la poursuite des travaux des mines. En pays de montagnes , on s'en débarrasse facilement , en pratiquant une tranchée ou une galerie
d'écoulement. Les galeries d'écoulement , quand elles sont profondes , sont d'un avantage inappréciable : quelques dépenses qu'elles aient pu coûter à exécuter , elles les payent toujours avec usure par la suite. Dans l'intérieur des mines , on arrête l'écoulement des eaux , dans le bout d'une galerie , par une digue- ou un serrement ; dans tin puits , par le cuvelage ou le picotage. Ces moyens économisent , pendant. la durée des exploitations , des éuiseme ris. dispendieux.
P
15.*Leçon.
et