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IdPARTEMENT DE LA SARRE.
494 MANUFACTURE DE NOIR DE FUNaE
facilement du noir de fumée qui s'échapperait avec elles, on recouvre le trou 7 d'un sac 17 formé d'une toile très-claire, qui est tenu verti-
longueur de 16 décimètres ; on la ramène aussitêt avec le même rouable, et on forme un tas qui occupe la position qu'il avoit d'abord, On renouvelle cette manipulation tous les quart-d'heures pendant cinq heures environ ; alors la houille, que l'on a employée, est dépouillée de tout son
calement à l'aide d'une corde, et retenu au-
dessus du passage des fumées dans la cheminée avec des briques que l'on applique sur sa base reployée en dehors à angle droit. On devine aisément que lorsque ce sac est tapissé intérieurement par une couche de noir
bitume, elle est à l'état de coak , que l'on appelle dans le pays braise ; on les retire et on les fait toutes tomber, ( à l'exception d'une pethe quantité nécessaire pour allumer la nouvelle, houille ), dans une fosse r, pratiquée au-devant et au-dessous de l'orifice du fourneau, où on les éteint avec de l'eau que l'on jette dessus.
On recharge le fourneau d'une quantité de houille fraîcne , égale à la première, et on continue l'opération que je viens d'indiquer constamment de la même manière pendant deux décades. 6. A mesure de la combustion de la houille, les fumées passent dans le prolongement du four-
se rendent dans la grande voûte s, où neau' elles déposent la plus grande partie du noir qu'elles contiennent; elles continuent leur cours,
par les arceaux 6 figure 1, et les trous i5,fi-
giire 2,, pour occuper le cabinet t, où elles lais-
sent précipiter les corps solides qu'elles contiennent, et s'élever ensuite dans la cheminée 16
par le trou. 7, et de là se perdre dans l'atiposphère,, Mals comme elles ne se dépouillent pas. et éprouvent, moins de déchet. Les coalss qu'on en retires équivalent à la moitié de la houille employée, tandis quo la manufacture de la Rushutte ne retire en coaks que lo tiers du ,poids de la,
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de fumée, la Circulation de l'air dans le fourneau, et par conséquent l'activité de la combustion de la houille se trouvent ralenties ; pour
la réactiver, le chauffeur saisit l'eXtrémité 24 de la corde, où il y a une main en bois, et en lui imprimant une secousse semblable à celle qu'on fait éprouver à un cordon de sonnette, il
agite le sac, qui se dépouille du noir, lequel retombe au fond du cabinet t. Le procédé que nous venons de décrire paro?_ t aussi simple qu'il l'est en effet; il exige cependant continuellement l'attention des ouvriers qui l'exécutent. Il faut que le feu ne soit ni trop actif, ni trop lent ; dans le premier cas, les vapeurs trop échauffées, en passant à travers les sacs, les allument et les consument quelquefois ; dans le second, lé noir de fumée que l'on obtient est pesant; et par conséquent d'une médiocre ou même d'une mauvaise qualité. Plusieurs autres circonstances naturelles se réunissent encore quelquefois pour apporter des pertes ,et souvent des défauts dans cette fabrication. On a remarqué que dans les grands vents, le produit diminuoit considérablement, mais il est alors d'une bonne qualité. Le contraire arrive pendant les pluies, le noir est plus