Journal des Mines (1800-01, volume 10) [Image 71]

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SUR L'ESPÈCE MINÉRALOGIQUE.

SUR L'ESPÈCE MINÉRALOGIQUE.

de froment et de seigle, lequel n'est point reGardé comme une espèce particulière de bled, quoiqu'il porte le nom propre de meteil. Ainsi donc une masse , composée de plusieurs sortes 'de molécules intégrantes, doit être considérée 'comme une collection d'espèces diverses ? et cette masse , dont les parties sont invisibles , ne diffère essentiellement des masses de roches Composées à très-gros grains, dites granites que parce que dans celles-ci les molécules inté-

bilé à ses progrès ; elle aurait mérité ' une hécatombe aussi bien que la découverte des rapports de Phipoténuse avec les deux autres côtés du triangle rectangle, si dès-lors on en eût senti toute l'importance. (g) Les molécules reçoivent de leurs formes -diverses plusieurs facultés; 1.9 ila possibilité :de s'approcher plus eu moins exactement à raison de Papplatissement des faces qui sepresentent au contact, ce ;qui Contribue à là diverse 'sité des corps ; 2.0 'de se placer plus ou moins

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grantes de même nature se sont cantonnées pour former des masses distinctes d'un volume appréciable, ce qui permet de reconnaître chaque, es-

pèce diverse, et que dans celles-là: les molécules sont tellement promiscuées qu'elles se dérobent également à tous nos sens. ( e ) Puisque j'établis l'espèce dans la molé-

cule intégrante, il s'ensuit qu'il n'y a de pro-

priétés essentielles que celles qui dérivent plus ou moins immédiatement de cette molécule ; qu'iln'y a de caractèresvraiment spécifiques que ceux qui résultent ou de sa composition ou de . sa forme ; ces deux sources étant les seules qui puissent fournir immédiatement et les particularités intrinsèques par lesquelles les espèces se distinguent entre elles, et les facultés dont chacune d'elles est pourvue. (f) Car un des premiers attributs des molécules intégrantes est d'avoir une formé déter minée et constante, qui est relative à leur cons finition , et qui se maintient toujours la même aussi long-teins que la molécule n'éprouve ni surcomposition ni décomposition. Cette vérité. est une des plus grandes découvertes qu'ait lin' faire la minéralogie, celle qui a le plus contri,

près des centres de leur attraction mutuelle; d'où naissent la dureté, la ductilité et tous les

genres de résistançes qu'elles opposent ensuite à leur séparation ;-3.o leur disposition à s'arranger entre elles d'une Manière symétrique et d'après certaines lois, ce qui produit les corps réguliers dont tontes les modifications sont constamment assujéties à la fi-pire-primitive de la molécule intégrante. h ) Les calculs du géôniètre ( que toutes les observations du minéralogiste ont toujours con' firmes) nous garantissentla stabilité de la forme assignée à chaque espèce de molécule intégrante,

tout conmie les lois des affinités Mins garantissent la constance de sa constitution ; et ces deux circonstances inipôrtan tes ,, bases de la Minéralogie méthodique, se Servent.' également de

garantie mutuelle ; car il est 'évident que la constitution ne pourrrait changer sans que la

molécule intégrante-, qui en est le premier résultat, ne s'en ressente dans-sa-forme ;; tout comme

sa forme ne peut être altérée sans qu'il ne soit arrivé quelque changement important dans sa constitution. Je le répéterai donc, tout ce qui.