Journal des Mines (1801-02, volume 11) [Image 271]

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5oor SUR PLUSIEURS MACIIINEg 17. La cinquième machine , fig. 8 et 9, sert Cinquième Jeaciiine, à faire passer l'eau au-dessus d'une colline ou qui ne soit pas d'une éminence quelconque, mètres sur le niveau élevée de plus de 9 ou io lui a donné la forme de la source. Notre Auteur deux branches représend'un siphon, dont les tent le canal ou tuyau principal des machines précédentes. 18. Dans la fig. 8, une partie de l'eau est Première disposition. supposée se décharger à la partie supérieure du siphon par une soupape A ,(que nous con-

tinuerons à nommer soupape d'ascension, et qui doit être adaptée au fond d'un godet plein d'eau, afin d'empêcher tout accès à l'air La soupape d'arrêt B est placée audelà de la soupape A, à l'entrée du réservoir le d'air. Par cette disposition, si l'on suppose d'arcourant établi dans le siphon, la soupape rêt se fermera quand l'impulsion de l'eau sera suffisante pour surmonter l'action du contrepoids qui la tenait ouverte : la masse d'eau en mouvement qui remplit la première branche, sera brusquement arrêtée, et une portion d'eau, sortira par la soupape d'ascension. Le courant sera donc interrompu dans la branche courte du siphon. Mais l'eau qui se trouve clans la longue branche continuera à se mouvoir quand la soupape d'arrêt sera fermée , et le vide qu'elle tendra à produire, sera rempli par l'eau que l'air en se raréfiant fera sortir du réservoir (1). extérieur).

Montgolfier (Bull. des Sciences

(1) Les Cit. Argant et d'un e. 8. ) tirent aussi de Peau de la partie supérieure

PROPRES A iLnvrn. L'EAV,CC. È01 19. Dans la Ji-. . 9 , on s'est proposé de faire passer l'eau motrice pardessus une colline ou une digue , et d'en élever une portion 'à une hauteur indéfinie. Pour remplir Ces conditions, la soupape d'arrêt est placée à l'extrémité inférieure de la longue branche du siphon C X. Lorsque cette soupape se ferme par l'action du courant dans le siphon, l'effort de l'eau, qui se trouve tout-à-coup arrêtée, ouvre la soupape A, une portion d'eau passe dans le réservoir d'air, et s'élève dans le tuyau D D, à la hauteur que l'on. veut. Pour mettre en jeu les machines représentées

8 et 9, il suffit de remplir d'eau les siphons, soit en la faisant monter par succion, soit en. l'introduisant par la partie supérieure, après avoir fermé les deux bouts inférieurs des branches : le courant une fois établi, le mou-

vement de ces machines s'entretient de lui-

même et continue d'avoir lieu. 20. Les diverses manières 'd'élever l'eau que nous venons de décrire, exigent un courant mu. une masse d'eau en mouvement, dont le choc est employé comme force motrice. Les autres machines dont il nous reste à parler , sont établies sur les mêmes principes , mais elles sont placées au milieu d'une eau stagnante, et sont mues par une puissance étrangère. ( Voyez les.

io , 11 , i, 14 et 15 , planche 49 ).

siphon, et ils évitent Pintermitténce des écoulemens en ac-

colant à la branche courte un autre tuyau semblable qui

s'ouvre dans la longue branche quand la soupape B est fer-. usée, et réciproquement.

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Seconde dispositiorh