Journal des Mines (1801-02, volume 11) [Image 272]

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StTR PLUSIEURS MAC1IINES Dans la /i. 10, C C' est le tuyau principal courbé en Spirale autour du réservoir d'air.T. Il peut faire une ou plusieurs révolutions autour de ce réservoir , le toucher immédiate502

Sixième inachine.

ment , ou en être à quelque distance ; il doit être entièrement plongé dans l'eau. Son extrémité opposée à l'eau, ou celle qui s'avance la

première; quand la machine est en mouvement, est toujours ouverte. L'extrémité postérieure est munie d'une soupape d'arrêt qui s'ouvre de

dehors en dedans. Immédiatement auprès de cette soupape d'arrêt est adapté un tube latéral qui communique avec le réservoir d'air, et qui est garni d'une soupape d'ascension. Toute cette machine tourne dans le plan horizontal le sur un pivot K, et fait tourner avec ellequi tuyau montant K D, qui sert d'axe, et le est maintenu dans la position verticale par

collet L, dans lequel il se meut. Le mouvement

de rotation de cet appareil doit être continu

Jeu do cette ma, chine.

dans le même sens. Voici maintenant quel est le jeu de cette machine: une puissance quelconque, appliquée à une manivelle fixée sur l'axe de la roue dentée N fait tourner cette roue et par suite la roue M, dans laquelle elle engrène, et qui est elle-même enarbrée sur le tuyau K D. Toutes les fois que le tuyau principal a acquis , re-

lativement a l'eau qu'il contient, une vitesse convenable, la soupape d'arrêt se ferme, celle d'ascension s'ouvre , l'eau passe dans le vaisseau d'air, elle s'élève au haut du tuyau. montant, d'où elle se décharge dans une auge circulaire qui la conduit au lieu de sa destination.

orriEs A E,LEIWR L'EAU., etc.

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Toutes les fois au contraire que la soupape d'arrêt est fermée , et que l'eau est relativement en repos dans le tuyau principal ( qui , par hypothèse est toujours en mouvement ) un ressort oblige aussitôt la soupape d'arrêt à s'ouvrir. Ces effets sont alternatifs et ont lieu à des intervalles proportionnés à la vitesse de rotation du tuyau. Le ressort doit être tel, qu'il puisse céder à l'impulsion relative ou à la résis-

tance du fluide , et permettre à la soupape d'arrêt de se fermer quand il le faut (1). Les ,7g. 11 et 12 montrent deux constructions , qui diffèrent particulièrement de celle qui précède, en ce que le tuyau -principal a un

mouvement curviligne alternatif dans le plan horizontal, Les limites de cette oscillation sont déterminées par la rencontre d'un ressort roide S contre lequel frappe un tenon T. Dans la fig. ii, le tuyau ou canal principal et le réservoir d'air, sont placés hors du bassin dont il faut élever l'eau, et à la. hauteur .

(i) La machine que nous venons de décrire ne doit pas être assimilée à une machine hydraulique ancienne ; celle de Demours , que l'Académie des Sciences a approuvée en 732, et dans laquelle l'eau s'élève aussi à l'aide d'un mouvement rotatoire et se décharge dans une auge circulaire. Dans celle-ci . 22 ) , un tube incliné a b, est fixé aux extrémités des bras horizontaux a c, h d, implantés dans l'arbre vertical e f qui sert d'axe. L'extrémité inférieure b du tube plonge dans l'eau d'un bassin. Quand on fait tourner cette machine avec une vitesse suffisante, à l'aide d'une manivelle e ou de tout autre moyen, l'eau sort par l'orifice supérieur , et cet effet est dû à la force centrifuge de toutes les molécules d'eau qui remplissent le tube.

Ii 4

Septième machine.

Première disposition.