Journal des Mines (1803-04, volume 15) [Image 126]

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DESCRIPTION ABRGE Voici la composition d'un fondage de mattes de cuivre :

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zoo quintaux de matte de cuivre grillée. Go à 8o quintaux de crasses qui proviennent de la fonte de la matte de cuivre. lao à i4o quintaux de scories vitreuses.. .

Les produits de cette fente consistent en : 70 quintaux de cuivre noir du contenu de 5 à 30 onces d'argent par quintal, et de 6o à 8o livres de cuivre. 6o à 8o quintaux de crasses qui contiennent 2 à 3 onc. d'argent , et 5o livres de cuivre par quintal. noo à 25o quintaux de scories qu'on emploie dans la fonte de la matte de plomb. t. VI.

De l'opération de l'affinage de l'aigent, La plupart de l'argent contenu dans les minerais, se joint au plomb dans la fonte au

plomb , avec lequel il se sépare des autres matières étrangères qui, constituent la masse de ces minerais. Pour séparer cet argent de son plomb, on le fait passer par le fourneau d'affinage où

la masse est fondue. Le fourneau dont on se sert à Fre-yberg pour cette opération, est fait d'un simple pied de maçonnerie qui est rond. Sur le foyer de ce fourneau, qui est construit

de briques, on forme le bassin d'affinage d'une masse qui est composée de quatre parties de

cendres lessivées et d'une partie de chaux

éteinte. Ce fourneau a d'un côté une chauffe

avec son cendrier. -L'on couvre le bassin d'affi- nage avec un chapeau de fer, qui peut se placer

et se. déplacer facilement par le moyen d'une grue. Lorsque ce bassin est préparé, on y dispose: --

DES ATELIERS DE HALSBRÜCK.

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70 quintaux de culots de plomb des fontes, sur lesquels on met du charbon allumé et quelques couvre. le fourneau avec bûches fendues ;

son chapeau , on fait du feu dans la chauffe

et on fait aller les soufflets.

Un affinage ordinaire est de 100 quintaux

d'oeuvres de plomb de fonte, et comme on n'amis d'abord dan.s le fourneau que 70 à 8o quintaux de plomb, on n'y introduit les autres 22 011 30 quintaux que quand le premier est fondu.

Quand on affine en même-teins l'argent de l'amalgamation, on n'y introduit que 7o à 8o quintaux de plomb et 1000 à i5oo marcs d'argent. Dans cette opération on pousse le feu, jusqu'à ce que le plomb et les autres métaux, contenus dans le mélange du bain, soient oxydés et séparés de l'argent.. Lorsque l'argent est- affiné , il paraît assez brillant à sa surface , il donne une espèce d'éclair, et alors l'opération est finie. Dans ce cas on arrête aussitôt le feu, on jette de l'eau dans le bassin du fourneau pour refroidir l'argent, on démonte le chapeau et on retire la platine d'argent. Cet argent n'est point encore tout-à-fait pur, et pour le purifier, il faut le raffiner. Un affinage dure ordinairement 24 heures, et produit de l'argent d'éclair ou d'affinage, de la litharge jaune , rouge et noire , du test (i) et de la crasse (2). ( ) Le test n'est autre chose que la cendre du bassin d'affinage , durcie par l'imbibition du plomb ou de la litharge qui la pénètre, jusqu'à une certaine profondeur, pendant l'opération.

(2) Cette crasse est le premier produit qui paraît dans