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CHEMINS DE FER DE L'AUTBIC/TE. o6 métalliques que l'on rencontre sur cette ligne n'ont presque jamais un tablier complet; dans les uns ce sont les voies,
dans les autres c'est l'entrevoie qu'on laisse à l'état béant. Les bâtiments des stations sont en général commodément disposés pour le public; dans les stations d'une certaine importance, le bâtiment où se trouvent la distribution des billets et les salles d'attente est séparé de la voie par un large trottoir couvert et abrité d'un côté, isolé des rails par une balustrade, et dans lequel les voyageurs peuvent attendre les trains. Conformément à un usage utile introduit maintenant en Autriche, tout le monde a le droit de pénétrer dans la gare en prenant une carte d'entrée dont le prix est de 20 kreuzer (1. Les produits de cette rétribution sont versés dans les caisses de secours pour les agents des
serait à souhaiter qu'on introduisît en France un usage analogue; un prix d'entrée même mocompagnies. Il
dique suffit pour écarter les oisifs et les curieux, et l'on serait sûr de n'admettre dans les gares que ceux qui y sont réellement amenés par une nécessité quelconque. SIGNAUX A CLOCIIE.
Les signaux établis sur la ligne de Vienne à Trieste consistaient autrefois en paniers d'osier ou en lanternes que l'on hissait au haut d'un mât. Ce système exigeait un nombreux personnel, et surtout dans la portion de la ligne où le tracé a des inflexions fréquentes, le nombre des mâts étant très, multiplié, les gardes ne parvenaient pas à les manoeuvrer en temps utile. On a renoncé aujourd'hui à: ces appareils, qui ne présentaient que des garanties insuffisantes, et l'on est en train d'y substituer partout les signaux acoustiques ou signaux à cloche, universellement adoptés dans toute l'Allemagne du Nord, et qui donnent de bien meilleurs résultats. (*) bo centimes.
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Nous donnerons ici une courte description de ce système.
Les stations et les maisons de garde de la ligne sont réunies les unes aux autres par un fil télégraphique spécial, distinct du fil qui fait communiquer directement les stations entre elles. Dans le premier fil passe un courant continu; qu'on interrompt pour faire les signaux. Cette dispoSition a un avantage, celui de montrer clairement, à unmoment quelconque, si l'appareil est en bon état, mais elle a l'inconvénient d'exiger l'action continue de la pile, ce qui est une cause de dépense. On a proposé, pour plus d'économie, de
faire passer le courant seulement au moment de télégraphier. La chose est facile pour les stations; mais si l'on veut la rendre possible dans les maisons de garde, il faudrait y
mettre à demeure une pile toute prête à fonctionner pour le service des trains en détresse; or cette pile aurait probablement le sort de tous les appareils dont on ne se sert qu'exceptionnellement, et serait, au moment du besoin, hors d'état de rendre les services qu'on en attendrait. On a aussi proposé de réduire à un seul les deux fils télégraphiques qui joignent l'une à l'autre deux gares consécutives. L'appareil à un fil permettrait à une gare de parler à la gare suivante, sans agir sur les sonneries des maisons de gardes intermédiaires. Un tel résultat suppose que le courant prend à volonté deux intensités différentes l'une de l'autre, et cependant bien définies, le courant faible ne décrochant pas le poids moteur des sonneries des maisons de gardes, tandis que le courant plus intense met tous ces appareils en mouvement. H paraît difficile qu'avec un système aussi délicat on soit bien sûr des effets. produits. La compa-
gnie l'a du reste mis en expérience sur la petite ligne de Stuhlweissenbourg &..Uj-Szôny.
Les appareils employés sur la .ligne de Trieste sont ceux de MM. Siemens et Halske, de Berlin, et ceux de M. Léopolder, de Vienne. Nous regrettons de n'avoir pu en repro-