Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 125]

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DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.

DE L'ACIER. ET DE SA FABRICATION.

gement gué tibit la barre, avant dé Se timnpre, et d'autant plus grand que la tetretir en carbone est plus faible'. Dans la section SuécloiSe dé l'ExpoSition, se triaient nombreuSes barrés cylindrique épreuvées ainsi. A eôté de ellaqüé barre, on à noté fe polà qui a ocCaSionné la ruptitre, le rapport entre la Section de rupture et l'a sectiOn primitive et la tele& en carbinie de l'échantillon éptenvé. Quoique ces teneurs paraissent avoir été déterminées par la méthode Ëggértz et n'offrent peut-être pas tolite la rigueur désirable, les chiffres ont cependant une valeur relative, et je crois devoir les citer par ce motif. Lès aciers tira, Viennent de l'usine de Fagersta, près de Nerberg. L'aciei:: à 1 ,t1 p. too - de carbone s'est rompu net sans aucun allongement. Les aciers plus doux ont donne les

ténacité ,.des aciers diminue dès que la teneur en carbone dépasse 9,25 p. î oo ,(Journe de Léoben, par Tunner, t. XV p. 5co);. En résumé one, ii résulte de tout ce qui précède que les fers, les- aciers et les fontes du commerce sont des composés analogues de fer et de carbone, toujours unis.a, quelques autres substances étrangères; que les propriétés spéciales de ces divers fers dépendent surtout de leur pureté et des proportions de carbone combiné; qu'enfin une chaîne non interrompue lie les fers doux les moins carburés aux aciers et ceux-ci aux fontes. On sait d' ailleurs,. depuis longtemps, que, dans les .fontes blanches et les aciers trempés, tout le carbone est réellement combiné ou dissous, tandis que, dans les fontes grises et les.aciers non trempes, une partie de carbone reste isolé sous forme de graphite,.

rMtiltats suivants Poids

Teneur en carbonne.

1,00 p. 100 0,70 '0,45 0,35

H

qiira opéré la hipture par millimètre quarté.

95 à 109 kil. 86 à t 02 90 à

M.. Caron a récemment montré que le martelage des aciers

Rapport

chauds produit le même effet que la trempe, et il conclut delà que le martelage,, comme la trempe, produit ta combinaison du carbone et du fer ("). Je croirais plutôt que le martelage comme la tremp,e empêche la séparation des deux substances déjà unies. Ou sait, par les phénomènes qui se passent dans leslauts fourneaux et dans les caisses de cémentation., que le fer dissout d'autant plus de carbone que la température est plus élevée et plus longtemps soutenue, tandis que,: par refroidissement lent, l'excès de car-

de la section étirée la seotion primitive.

0,91 à 0,95.

0,80 à 0,90 0,63

0,36

tln acier plus doux encore, Sorte de fer homueé dé c,t à o,5 p. 100 de carbone, sert à Pagersta pour les canes de fusil. Sous une charge à outrance, le métal se dilate et se déchire sans voler en éclats. La même usine a exposé im acier extra dur tenant 1,5 p. loo de carb'one, à l'aide duquel on peut percer* l'acier à î p. î oo, même trempé. A Neuberg l'acier n° 5 s'allonge de 5 p. 000 avant clé rompre, Le n° 4, de 5 à Io p... Io°. Le n° 5, de Io à so

p. ioo. Le n° 6, de 20 à 25 p, 100, et le n° 7 de so. à 5o p.

bone se sépare de nouveau.. Mais il faut, dans les. corps mous,

.

pour le mouvement des molécules, un certain temps. Si donc le refroidissement est brusque, le carbone ne peut s'isoler; il se produit une sorte de sursaturation. Le martelage produit le même effet, mais plutôt, à mon avis, parce qu'il empêche la cristallisation isolée du fer et du carbone .en. rapprochant. et. pétrissant sans cesse les., molécules des

oo.

Disons encore que, d'après M. Vickers de Sheffield, la

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(*) Comptes rendus, t. LVI, p. A6 et 202.