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DÉDUCTIONS.
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MÉTÉORITES.
conservant leur état métallique, exactement comme on
§ 3. Conséquences pour
l'observe dans les météorites.
la formation du globe terrestre.
les roches Analogies et différences entre les météorites et
En outre, il se formera ainsi un silicate de magnésie
terrestres. - On a vu plus haut combien les météorites
plus ou moins riche en protoxyde de fer, ayant la compo-
plusieurs roches offrent d'analogie de composition avec elles renferment les mêmes corps terrestres. Non-seulement la série simples, mais les trois corps qui prédominent dans sont aussi des météorites, le fer, le silicium et l'oxygène globe ; en outre, on y receux qui prédominent dans notre minérales communes et associées de la trouve des espèces même manière. qui offrent de Il y a lieu de remarquer que les roches, appartientels traits de ressemblance avec les météorites, globe. Ce sont des nent toutes aux régions profondes du laves ou des masses éruptives, de nature basique, ou des situé au-dessous roches péridotiques, dont le réservoir est de l'assise granitique. Nous devons rappeler : et telle i° La lave formée d' anorthite et de pyroxène, Islande (*), pour son rapqu'on l'a trouvée à la Thjorsa en le alumineux (ou de Juvinas), prochement avec le type qui ont été sixième des sept types principaux de météorites établis plus haut ; 20 Le péridot et la lherzolite, qui offrent de grandes ressemblances avec la partie silicatée des météorites magnésiennes et particulièrement avec celles du type commun. On sait, d'après l'examen qu'en a fait M. Damour (**),
sition du péridot.
Comme on le voit, si l'on suppose l'oxydation poussée successivement à divers degrés, les expériences qui précèdent expliquent non-seulement la formation des météorites du type commun, mais encore celle du groupe des syssidères et du sous-groupe des polysidères. Ces corps sont donc à assimiler à des produits de voie sèche. Ce mode de formation ne paraît pas s'appliquer aussi bien aux météorites, appartenant au groupe des cryptosidères, et spécialement à celles du type de Juvinas, de Stannern et de Jonzac. On a vu quelle analogie étroite les rapproche de certaines laves alumineuses, formées de pyroxène
et d'anorthite. Or l'eau, en présence de laquelle se sont formées ces dernières, pourrait n'avoir pas été étrangère à leur cristallisation. En tout cas, ces roches ne cristallisent pas dans les conditions de fusion sèche, comme le font si facilement les silicates magnésiens ; la fusion les transforme
en masses vitreuses et amorphes. Ainsi, les météorites de ce dernier type paraissent plutôt des produits de voie mixte, qu'on imiterait peut-être en opérant dans l'eau suréchauffée. Quant aux météorites charbonneuses, elles diffèrent de toutes les autres, en ce que, sans cloute, plusieurs des substances qui les constituent ont été formées à une température peu élevée. Au premier abord, on serait tenté de les considérer comme de la terre végétale planétaire ; niais il est possible et la supposition est même probable, que ces composés carburés aient été formés sans le concours de la vie et représentent les derniers termes de certaines réac-
de (*) Analyse de M. Damour. Bulletin de la Société géologique
France, 2« série, t. VII, p. 85. (**) Bull. Soc. géol. de Fronce, s' série, t. XIX, p. 413. A cette occasion, il est de toute justice de rendre hommage à la finesse d'observation de M. Lelièvre, qui, dès 1787, en signalant la découverte de cette roche remarquable, l'avait déjà reconnue comme niai une variété de chrysolite ou péridot (Journal de physique, 1787, lettre à de la Métherie). Vingt-cinq ans plus tard, M. de Charpentier crut démontrer que
tions.
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