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SUR LES CORPS. C'RISTALLISiS
je ne crois pas d'avoir employé l'expression immense , qui indiquerait une profondeur qu'on ne peut pas même présumer, ce qui est
- fort loin de mon idée. La profondeur d'une
lieue verticale est déjà très -grande, et je ne crois pas que les foyers des volcans puissent être beaucoup plus profonds ; mais tout indicue qu'ils ont des ramifications. Les fragmens e roches naturelles qu'ils rejettent ne peuvent
venir que de ces galeries latérales, d'où ils
YLENFERiVdS DANS LES LAVES ,
etc.
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» forme Tout cela est vrai, il le fait par ses dissolvans et par le feu de ses fourneaux ; mais
on n'ajoute pas qu'il ne peut plus, par aucun moyen, les rappeler à leur état de Minéralisation. , ni aucun. feu quelconque. Il ne le peut pas mieux , qu'il ne peut régénérer les végétaux qu'il brûle et réduit en cendres, le c'himiste reproduire les substances qu'il décompose. Nous soinmes donc bien éloignés de pouvoir rien, produire de semblable aux ro-
sont détachés et entraînés par les laves qui les traversent. Un autre phénomène l'indique enore; ce sont ,ces places brûlantes qui se mani-
ches , aux cristaux, aux minéraux de nos mon-
d'un volcan en éruption, en inême-tems qu'elles
turel et artificiel que nous connaissons, et ,nous
festent au fond de la mer dans les environs sont un signe que son foyer n'est pas à une profondeur qui puisse être appelée immense.. Je me suis arrêté sur cette expression, parce
qu'on a déduit de cette profondeur supposée des théories sur la formation du globe qui n'ont pas de fondement. Qu'est-ce en effet que la profondeur qu'on peut présumer d'après les phénomènes volca. qiiques , comparée au diamètre et à la masse du globe ? Cette profondeur est plus ou moins grande sans doute, selon la masse du volcan élevé ; ainsi, il est vraisemblable que les foyers de l'Etna, du pic de Ténériffe et des volcans du Pérou, sont plus profonds que ceux du Vésuve, de Vulcano , de Stromboli. C'est:là tout ce qu'on
peut en cenclure_; mais rien du tout sur l'origine et les .événemens qui ont concouru à la formation de notre globe. çc L'homme sépare, dissout , rapproche .
combine les minéraux, et leur fait changer do
taanes. Cette seule réflexion renverse tout
système qui fait former ces substances par le feu, puisque toutes les opérations du feu na-
ne pouvons partir que de là, ne produisent rien qui leur ressemble. Ces, limites, que les moyens de l'homme ne peu vent dépasser, doiven t ren cire très-circonspect sur les résultats qu'on leur attribue , puis-
que aucune' des substances naturelles, que
l'homme détruit ou dénature, ne peuvent plus reparaître qu'en suivant les lois et la marche établies par le créateur dès l'origine de _toutes
choses. M. FI. de Bellevue fait mention d'un singulier produitde fourà chaux qu'il cite comme exemple en faveur de son système. cc Ce produit, dit-ii, -
» ressemble dans son intérieur à certaines roches cornéennes des Alpes, et à des laves
compactes et homogènes. Sa partie extérieure )) est boursoufflée comme celle des laves , sa surface couverte d'un, émail jaune, et ses cavités
parsemées de petits cristaux ». Et il met en note <, Qu'on ne suppose point que ces sortes