Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 13]

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SUR LES CORPS CRISTALLISÉS

27 etc. l'état où les laves :se trouvent eand elles sont refroidies ». RENFERMÉS DANS LES LAVES

de pierres soient tombées accidentellement D) dans ces fours, cela est impossible ».

Je ne ferai point d'objection directe sur ce fait ; il faudrait connaître le produit, et coneaitre surtout les environs du four à chaux ; 'mais je présenterai une observation générale

Ces naturalistes ne receurent.'à aucune supposition; il n'en est pas besoin. Rien rie change de forme ni de natUre dans la lavé. quand elle se refroidit. Les sUbstances étrangères qu'elle

qui peut jeter du jour sur son origine. Les

exemples sont fréquens , qu'il se glisse parmi les pierres calcaires brisées, dont ont rempli le four, des frag,mens d'autres pierres auxquels les ouvriers ne font pas attention , qui ne sont aperçus que lorsqu'on tire la chaux ; on trouve

.contient dans sa pâte incandescente, restent dans leur même fertile il ne S'y fait point de -changement , le feu des volcans n'ayant:pas assez -d'intensité pour les fondre .on leS dénatu-

rer:j'en ai cité un grand nombred'exeniples. Je rappellerai à cette occasion l'idée qiie j'ai' présentée sur l'état vraisemblable où sont leS1 couches souterraines , d'où partent les laves. Nous voyons que pour réduire en fusion les roches et les Min éraux , il faut les briser entrès-petites parcelles ; cependant, il n'y a ni pilons , ni becards: dans lés couches où les la-

alors, au lieu d'un morceau de chaux, une pierre couverte à sa surface d'un vernis vitreux,

qui, étant rompue, montre du granite, de la serpentine, ou toute autre roche vitrescible. Ces 'exemples sont fréquens dans les fours à chaux de nos environs. Pour être assuré qu'il ne peut pas s'introduire de tels fragmens , il faut qu'il n'y ait que des roches calcaires dans le pays, exemptes même de noyaux quartzeux ou siliceux , et qu'il n'y ait point d'autres espèces de roches appartenantes au sol ou adventives. .

ves prennent naissance, et lés feux volcaniques

ne-peuvent pas mieux que ceux de nos fourneaux fondre des roches en grande .masse. faut donc que ees. couches soient dans un état pulvérulent et vaseux pour pouvoir être forF= dues. On conçoit alors que dans de telles couches, les affinités chimiques peuvent s'exercer-

est ainsi très-vraisemblable, et j'en suis per' suadé d'après un grand nombre d'exemples, que le produit du four à chaux cité ,est dt à une autre espèce de pierre que celle que l'on calcine dans ces fours. cc Les n.aturalistes,poursuitM. Fi. de Bellevue, qui croient encore que les roches, surlesquelles ont agi les feux volcaniques, n'ont éprouvé » qu'une fusion incomplète, et que leurs cris). taux sont demeurés intacts au milieu de leur

» pâte fluide, sont obligés de recourir à une multitude de suppositions pour expliquer

et former des cristaux isolés et groupés, qui res-

terttenveloppés dans la matière en fusion.. .

.Comment Cette fusion s'opère-t-elle ? d'où partent les feux qui fa:produisent ? Nous voyons, ,

d'après. les émanations, -que le soufre est le principal ingrédient, et épie le fer entre dans le mélange, que l'acide marin et le sel ammoniac en fent aussi partie ; mais quelle circonstance, quelle combinaison faut-il pour exciter los fermentations qui produisent les' feux la