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NOTr
diffèrent de cette dernière, comme elles .diffè-
rent entre elles, c'est que la forme des molécules intégrantes et les lois de décroissement l'exigent ont été déterminées d'une
- , ainsi. Ceslois
plus sûre , qu'il a été plus famanière cile de se procurer des cristaux de feld-spath et de meionite bien prononcés. Ceux qui connais-
sent à fond. la théorie de M. Haüy , et con-
naissent en même -tems la précision quZil met dans ses applications, ne voient ici aucune dif ficulte ; ils savent que les angles sont rigoureusement déterminés par le calcul fondé sur certaines lois de décroissemtns , dont l'existence à son tour se trouve confirmée par l'accord de l'observation avec le calcul:. Ils n'en demandent pas davantage. Un seul exemple suffira pour "donner une idée de la justesse des mesures consignées dans le cours de l'ouvrage de M. Haüy. Je le trouve 4 la page 39 du premier volume de son Traité de Minéralogie. Dans le, nombre des formes
présentées par le fer sulfuré, on remarque le dodécaèdre à faces pentagonales. Ce cristal est
divisible parallèlement aux pans d'un cube ; voilà la forme du noyau ; et c'est en mêmeteins celle de la molécule intégrante qui va faire fonction de molécule soustractive. Sur chaque face du cube primitif deux décroissemens simultanés sont censés avoir lieu dans les lames additionnelles ; un par deux rangées en largeur, en partant de deux arêtes opposées et un paf deux rangées en hauteur, en, Prenant les deux autres arêtes de la même face pour points de départ. Les décroissemens qui
ont lieu-sur les faces contiguës du noyau, suivent
SUR LA MEIONITE, etc.
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1es mêmes lois, et par des directions croisées, en sorte qu'au décroissement le plus rapide sur une face, répond le décroissement le plus lent sur la face voisine. La nature des décroissemens, jointe à la direction des lames, donne naissance à un nouveau polyèdre, dont les faces se trouvant de niveau deux par deux, sont réduites à 12 au lieu de 24. Le fer-sulfuré a pris la forme d'un dodécaèdre à faces pentagones. Mais on conçoit possible une infinité de ces dodécaèdres, suivant que l'on fera varier les incidences respectives des pentagones contigus. Quel sera celui du fer sulfuré ? sera-ce le dodécaèdre pentagonal régulier de la géométrie ? Deux savans "%Ai erner et Romé de l'Isle, l'avaient pensé; mais le calcuLdémon.tre rigoureusement qu'un semblable polyèdre ne peut résulter d'aucune loi de décroissement. L'incidence de deux pentagones contigus sur une certaine arête commune , détermine seule tous les autres angles ;
le calcul prouve que dans le cas du décroissement dont nous avons parlé, cette incidence doit être de 126d. 52' 8". Or, en. mesurant avec ie goniomètre celle qui a lieu dans le dodécaè-
dre du fer sulfuré, on la trouve à peu près de
127'. Je conclus que l'existence de la loi de décroissement est confirmée par l'accord du cal-. cul avec l'observation. Telle est la marche rigoureuse que suit constamment M. Haiiy, dans les applications qu'il fait de sa Théorie sur la
Structure des cristaux, pour déterminer les
espèées en minéralogie. H. _Meionite. M. Mohs a cherché à élever des doutes sur la forme primitive de la melon i te, qu'il voudrait assimiler à celle du fe,ld-spath