Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 173]

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CHANGEMENT DE QU ELQTJES VÉGÉTAUX

et imparfaila houille ont été partiellement les caractères dissans que tement formés ,

tinctifs du végétal Rissent entièrement effacés. lieux On. trouve d'ailleurs dans plusieurs autres dri globe des couches de ce bois bitumineuxni

ainsi l'exemple que je choisis n.',cst ;n.,i.rare , trop local (1).

de bois-. Il est possible que les diverses espèces des différences, plus ou bitumineux présentent examiné mais l'auteur n'a n'oins .éesentielles ;

plus.particulièrement que le seul Bovercoal bitumineuse et sur-tout une certaine matière d'entrer dans les déqui l'accompagne: Avant remarquable , tails il s'occupe d'un schiste fort connaître depuis Banks lui a fait ,que Sir Joseph quelques mois. s.

I I I.

sa Sir Joseph avait trouvé ce schiste, dansdes près de B_eykum, l'une tournée d'Islande, principales sources qui jaillissent bouillantes vingtdans cette île, à la distance d'environLes cirquatre milles anglais de Hafnifiord. point de, détermiconstances ne lui permirent ner l'étendue de la ,couche. ce , c'est quelle .. Ce qui ca,ractérisecettesubstan grande partie de feuilles, qui est composée en celles de l'aune , et qui sont insont é,viiylemment

di-

bitumineux dans (i) On trouve des couches de bois Cologne, dans la Hesse, de la France, près de verses parties Islande, où en Bohême , en Saxe, en Italie, et sur-tout en il est connu sous le nom de Surturbrand.

EN BITE' ME , etc. 333 terposées entre ses laines. Ce ne sont pas de simples impressions, comme on en voit dans beaucoup d'ardoises; mais c'est la substance même , à demi-charbonnée en apparence, et dans la-

quelle on distingue encore fort bien la firme des feuilles et l'arrangement de leurs fibres. Ce schiste est léger, fragile s'exfoliantaisémen t. Sa fracture transversale est terreuse , et

d'un brun pâle : mais quand on le divise en long, la surface entière présente souj ours une suite des feuilles dont on a parlé, distribuées uniformément, de couleur gris clair à la surface supérieure, et brun foncé en dessous. Les fibres elles-mêmes, du côté gris clair, sont bru-

nes tirant sur le noir, couleur du schiste lui-

même lorsqu'on l'a réduit en poudré. Les feuilles paraissent être à l'état de charbon, par leur fragilité extrême, par leur couleur.

par leur propriété de détoner avec le

nitre, par leur manière de brûler, enfin, parce qu'elles forment dans leur combustion, de l'acide carbonique. Cependant l'auteur ne tarda pas à se conVaincre (pie la substance de ces feuilles n'était pas du charbon complet, mais plutôt à moitié formé et conservant encore quelque-uns des principes prochains du végé-

tal,

ne doit phis retrouver.,aprés là- vraie carbonisation. Il le reconnut en partie par l'odeur qu'exhale

ce combustible quand on le brûle, odeur qui ressemble plus à celle du bois qu'à celle du charbon ; en partie" aussi par l'extrait'brun que donne la décoction de ce schiste pulvérisé. Les

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