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jun. LA CHAUX. CALCINE MORTE;
très-certain que les écailles d'huitre employées ne contenaient aucune autre terre que la chaux, point de phosphate de chaux, ni aucun sel soluble dans l'eau, je ne puis assurer que les pro-
priétés de la chaux obtenue, étaient entière-
nient indépendantes de la présence de ces substances : cependant je ne puis décrire les circonstances dans lesquelles cette chaux morte se forme ; car j'ai obtenu des mêmes écailles , par une chaleur un peu plus faible, de la chaux ordinaire caustique facile à éteindre.
La chaux morte obtenue s'échauffait très-
fortement avec l'acide muriatique étendu d'une
petite quantité d'eau , sans laisser dégager la plus petite bulle d'acide carbonique. La propriété de s'éteindre se trouve dans un tel, degré , que des morceaux restèrent pendant 24 heures dans l'eau sans s'y déliter; niais il s'était formé malgré cela de l'eau de chaux ordinaire, ce qui est très-remarquable. Lorsque les écailles
d'huître calcinées eurent été mises dans une
lessive bouillante de carbonate de soude, celleci fut complètementdécomposée , et il se forma une bouillie très-fine.
Si cet exposé né suffit pas pour répandre beaucoup de lumière sur l'objet dont il est question, il servira du moins à diriger les réflexions des savons, et aussi à faire voir cornment on peut concilier plusieurs. opinions sur l'existence de la chaux morte,
NOTE Sun la formation artificielle du Sulfure da zinc. Par A. G. , Ingénieur des Mines.
JE profite de la nécessité de corriger plusieurs fautes graves qui se sont glissées dans le Mémoire de M. Proust, sur la blende, pour faire connaître quelques essais sur la formation immédiate du sulfure de zinc, entrepris à là sol-. licitation de M. Gillet-Laumont. J'ai cherché à vérifier ce que dit M. Guiton, d'après M. Dehn e, cité dans lel ournal des Mines,
n6. 126, page 484: que l'on peut combiner le soufre avec le zinc métallique, en ayant la pré-. caution de couvrir le mélange avec de la poussière de charbon. -Première expérience. J'ai mélangé très-in-
timement, dans un mortier, 5 grammes .de.
zinc Métallique sublimé , avec :un poids égalde fleur de soufre : ce mélange fut mis dans un creuset, et recouvert de poussière de char-
bon. Le creuset étant exposé à une chaleur d'abord modérée , la vaporisation du soufre
eut bientôt lieu, et -celle du zinc vint ensuite. Je trouvai dans le creuset, retiré quand les vapeurs sulfureuses eurent cessé , du zinc métallique pulvérulent, sans aucune trace de colnbinaison avec le soufre.