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NOUVELLE ESPECE DE SELS
raissait venir entièrement de la capacité des vaisseaux.
Je n'ai d'ailleurs eu auctin produit de cette
distillation : la masse qui était dans la cornue
était fondue, brune et spongieuse, ce qui indiquerait un, dégagement de gaz. La limaille paraissait avoir perdu son aspect métallique. Je dois dire cependant que j'ai aperçu quelques gouttelettes d'eau dans l'allonge de verre qui réunissait la cornue au tube ; mais cette humidité ne venait-elle pas plutôt de l'air même des vaisseaux ou de l'humidité des luts ?
Première analyse du sel.
5.2. Ce sel étant en partie dissoluble dans l'eau,. m'offrait par là un moyen d'analyse facile et sir. J'en ai pris 10 grammes préalablement cal.cinés, et je les ai lavés à plusieurs reprises avec de l'eau distillée chaude ; les eaux de lavage formant environ 3oo grammes, ont été réunies, et le résidu desséché et mis à part. On a évaporé ces eaux de lavage. A mesure qu'elles se concentraient, il se forma un dépôt composé de petits cristaux écailleux et blancs, crue j'ai reconnus pour du sulfate de chaux ; je les ai séparés avec soin, et la dissolution évaporée convenablement et abandonnée à ellemême , a donné des cristaux fort nets de sulfate de soude. J'ai continué l'évaporation et je l'ai poussée, jusqu'à siccité ; j'ai pris ce sel qui me paraissait entièrement composé de sulfate de soude, et je l'ai fait calciner à 315 cl. dri pyromètre
NOMME.E GLAUSERITE.
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d'argent ; il s'est desséché sans boursoufflement ; j'ai trouvé qu'étant ainsi ramené à son
premier degré de dessication. , et même un peu
au-delà, il pesait
Pour déterminer les espèces de sel probables qui auraient pu être mêlées en petite quantité
au sulfate de soude, je l'ai fait redissoudre
entièrement dans l'eau distillée, et j'ai essayé cette dissolution partagée en plusieurs parties : 1°. Par l'oxalate d'ammoniaque la liqueur s'est à peine troublée, ce qui prouvait qu'elle ne contenait plus sensiblement de sulfate de chaux ni aucun sel à base de chaux. a°. Par l'ammoniaque pure il n'y a eu aucun" précipité, ce qui exclut la présence du sulfate ou du muriate de magnésie. 30. Par le nitrate d'argent il y a eu un précipité ; mais quoique j'aie agi sur une dissolution qui contenait plus de a grammes de sulfate de soude, le précipité était si léger, qu'il ne pouvait pas être évalué à 5 milligrammes. Ainsi quoique ce sel soit placé au milieu même
des masses de muriate de soude, on peut dire qu'il ne contient pas un atome de sels muriatiques ;
car on doit attribuer l'indice d'acide
muriatique qu'on. vient de reconnaître, à l'ad-
hérence de quelques particules de sel marin, plutôt qu'à sa combinaison avec le sel double que nous examinons.
Ou peut conclure, il me semble , de ces premières expériences, que j'ai répétées de diverses manières, que le minéral remis par