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.04 OBSERVATIONS MINhIALOGIQUES
pour éviter qu'elles ne se réduisent en poudre, ce qui arrêterait la distillation. Cette distillation du soufre se fait ici dans
des retortes de fer fondu, chauffées dans un
fourneau de galère à réverbère. Il n'y a actuellement qu'un seul fourneau qui contient 20 retortes , mais on en établira bientôt trois autres. Ces retortes en fer, qu'on fut obligé de faire venir des fonderies prussiennes, coûtèrent zoo. la pièce, et ne durèrent que deux mois dans le feu de houille qu'on est contraint d'employer faute d'autre charbon. M. dé Lebzeltern fit rebâtir le fourneau, et l'arrangea de façon que le cul de la retorte , posé sur une petite voûte, est garanti par ce moyen de la flamme des houil-
les qui brûlait le fer. Pour augmenter la chaleur, dont l'action fut un peu affaiblie par cette. construction, et pour favoriser la combustion du charbon de terre, il a pratiqué un canal sou-
terrain qui, en: aboutissant à la grille et ser-
vant de soupirail , y pôrte un courant d'air assez fort. Il a essayé des retortes en terre ; mais il a
trouvé qu'elles demandaient un degré de feu beaucoup plus fort que celles de fer, et que leur emploi n'était pas avantageux. Quelle que bonne que soit la construction de ce fourneau, je ne pourrai cependant jamais approuver la manipulation dont on se sert ici, pour obtenir le soufre ; car en mettant 3o quintaux de mine broyée dans les ao retortes , on ne retire d.ans 24 heures que 5 quintaux de soufre , dont on vend le quintal 20 fi. Il est donc clair qu'on perd chaque jour un quart ou un quintal 25 liv. de soufre qui s'en va dans l'air. Le fourneau les parois intérieures du laboratoire , tont est.
FAIT s EN G ALICI E.
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-couvert d'un beau sublimé de soufre, et il n'y a rien pour le recevoir : on n'y connaît point de méthode meilleure. Le soufre distillé dans des -poëles de fer est refondu pour être moulé en cylindres. On fond 45 cylindres à la fois qui
pèsent environ 24 livres. rour les personnes qui viennent visiter ces mines, on prépare des groupes de très-belles stalactites de soufre qu'on obtient en versant le soufre fondu dans de l'eau froide. On obtient aussi par ce moyen du soufre cristallisé en aiguilles. L'acide sulfureux qui se
forme par Cette manipulation, est plutôt destiné à perdre les vaisseaux qu'à être recueilli : on n'y fabrique ni acide sulfurique ni acide sulfureux. Les mines de soufre à Swarzovvicé étaient déjà connues du tems des invasions suédoises. Quittons les environs de Cracovie pour parcourir-une partie de la Galicie orientale. Vous connaissez la nature du terrain entre Cracovie et Bochnia par une lettre précédente. En allant de Bochnia à Léopol , vous parcourez une plaine coupée par des coteaux trèspetits, que vous montez et descendez en peu de minutes, et dans lesquels vous ne trouvez que de la marne, de l'argile et du sable. Ayant fait la poste de Bochnia à Brzesco , vous avez vu, pour ainsi dire, tout le terrain d'ici à Léopol , et de la plus grandie partie de la Galicie, qui ne consiste que dans une -plaine entrecoupée de coteaux pareils, Contenant tantôt de la pierre calcaire, tantôt de la marne, souvent de l'argile et quelquefois du sable. Il paraît que ce S'ont Ces petits coteaux qui rendent le climat de
.la Galicie plus froid qu'il ne le serait par sa
