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956 USINES EMPLOYÉES A LA FABEICAT. DU PER.
sembl an t des branchages qu'ils couvrent de leurs
sacs à charbon , et ils se couchent sous ces abr;s , enveloppés de leurs couvertures, pendant que leurs animaux dévastent les bois, en broutant les jeunes pousses. Ainsi ces muletiers, par l'usage qu'ils. font des pâtures auxquelles ils ,n'ont aucun droit, et par les délits qu'ils commettent dans les blés,
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dans les prés et dans les forêts , sont le fléau des communes qui environnent les usines ; et il est reconnu dans ce département qu'un domaine a d'autant moins de valeur qu'il en est plus rapproché, tandis que d'après un meilleur ordre de choses, l'agriculture devrait prospérer par le voisinage des usines, et les usines tirer réciproquement de grands avantages du voisinage des fermes : en effet, si les abords des usines étaient rendus viables, une charrette atte-
lée de deux chevaux pourrait facilement y amener dans des bannes quinze quintaux de
charbon., que j'ai dit être la charge de quinze bêtes de somme, ou deux milliers de minerai qui sont la charge de dix ; aussitôt, les fermiers s'empresseraient d'approvisionner les usines , et les muletiers ne pouvant soutenir la concurrence, rentreraient dans leurs foyers où ils se rendraient utiles à la société qu'ils désolent par leurs brigandages. Pour atteindre ce but, il conviendrait que les communes hissent obligées de réparer et d'entretenir en bon état leschemins vicinaux nécessaires au transport des matières qui alimentent les usines , et elles s'empresseraient sans doute d'obtempérer aux ordres qui leur seraient donnés, si elles étaient prévenues qu'à dater d'une certaine époque, ces
DANS LE DÉPARTEMENT DU CITER.
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ces transports ne pourraient plus se Elire que par roulage, et qu'il serait interdit aux voitu-
riers de faire pâturer leurs animaux sur lés
chaumes, terres vagues oueommunaux , à moins qu'ils n'en eussent le droit comme propriétaires ou usagers : de leur côté, les maîtres de forge sentiraient la nécessité de réparer les chemins' qui ne servent qu'aux services de leurs usines ,
et l'on parviendrait ainsi à faire cesser, sans secousses, l'un des fléaux qui affligent ce département. Si j'ai démontré que les usines peuvent, dans un mauvais état de choses, avoir une influence fâcheuse sur l'agriculture , je conviendrai cependant que leur consommation donne une
grande valeur au bois; et que, sans elles, 'ce genre de propriétés qui, par exemple, est d'un intérêt majeur pour le Cher, perdrait beaucoup de sa valeur. On ne peut cependant voir avec indifférence qu'un département qui, vers le milieu du 17°. siècle , était couvert d'une immensité de futaies, s'en trouve aujourd'hui tellement dépourvu, qu'on n'en compte plus que
90 hectares dans les forêts impériales dont le 2195hetar, 64are3. contenu est de
Qu'il n'y en a presque plus
dans les bois des communes et des hospices évalués approxi12,000 mativement à. Ni enfin dans ceux apparte-
nans aux particuliers , qu'on
peut évaluer à. 8o,000 Et que le peu qui s'y Voit, ne doit son existence qu'à l'éloignement des lieux de consommation ou aux difficultés de l'extraction. Fo ium e 26.