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,86 ririoiii. à trois faces latérales inégales, parce que dans ce cas , les intersections latérales seront toujours
parallèles entre elles. Si l'attraction effective eapproche des limites du tétraèdre , dans ce cas l'inverse aura lieu pour celui-ci, qui affectera alors des irrégularités dans ses différentes dimensions. Et l'on conçoit facilement qu'ici toutes les molécules intégrantes formées par une même dissolution seront égales et sembla-
bles, puisque d'après les suppositions que nous avons faites et qui s'appliquent très-bien ici les mêmes conditions existent à chaque. point d'une même dissolution. L'attraction effective tombe-t-elle entre le prisme et le cube, il peut en naître, suivant les différentes circonstances,
des parallélipipèdes ou des trapézddes. On conçoit aisément qu'il pourra se former un grand nombre de figures de ce genre suivant les différens degrés d'intensité de l'attraction effective, et de plus , que l'on pourrait y ramener toutes les formes de molécules intégrantes même les
plus irrégulières. Cette manière de les expliquer est certainement très-simple et très-naturelle, mais cependant il ne faut pas pour cela exclure l'autre marche que nous avons indiquée ci-dessus, lorsque nous avons fait voir qu'il de-
vait y avoir des passages du régulier à l'irrégulier, et que dans plusieurs cas , le concours de certaines conditions devait nécessairement fàire cesser la régularité ; car en général on a observé que la nature dans ses opérations qui nous soin le mieux connues, emploie toujours plusieurs moyens différens pour produire un seul et même effet, comme pouratteindre son but plus sûrement. ,
DE LA CRISTÀL LIS ATION.
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An reste, dans l'un et dans l'autre procédés ce résultat reste toujours constant , savoir
que toutes les formes régulières ou irrégulières des molécules intégrantes , sont déterminées par différens degrés d'intensité des attractions effectives réciproques des globules de formation. 22. Il semblerait, d'après cette théorie ,que les molécules intégrantes ne peuvent point prendre pour forme originaire le rhomboèdre et le parailélipipède oblique. Il n'eut pas été, à la vérité, bien difficile de prouver que ces sortes deformes peuvent être le résultat de quelque modification de l'action réciproque des globules de formation : Mais ce serait déroger a cette sim-
plicité qui fait le principal avantage de cette théorie qui, conformément à la manière d'agir de la nature, explique l'origine de tant de formes
avec si peu de moyens. En effet, il ne paraît pas. naturel , d'après cette théorie, d'imaginer que le corps le plus régulier produit uniquement par l'action réciproque cles globules en.fièrement homogènes ( quant au deg' ré de lig nidite) , que ce corps (le cube ) puisse modifier ses angles sans changer de dimension , et de Supposer qu'il. y ait une cause , une action quel-
conque qui ait pu produire cette. altération.
Ainsi on est d'autant plus autorisé à considérer le rhdinboèdre comme étant la réunion de deux prismes egaux.à base. triangulaire isocèles , celés de manière que. la diagonale du rhombe est la base commune des deux triangles , et le
parallélipipède oblique comme composé de
même de deux prismes triangulaires, ou enfin, dans bien des cas , on pourra regarder ces deux braies comme des combinaisons de t;:traèdres,