Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
SUR LES MINES
DU MEXIQUE.
elle est aussitôt enregistrée.. Toute Cette opération se fait avec beaucoup d'ordre et de cé-
le manque de houille excluent aussi l'introduc-
128
tion des machines à vapeurs. On a dernièrement construit des machines à colonne d'eau, mais il serait à désirer qu'on les multipliât da-
lérité.
Extraction du minerai
S. 34. L'extraction du minerai et l'épuise_
vantage.
et de eaux, ment des eaux sont extrêmement vicieux. Il n'y Xloteurs.
Il y à aussi quelques galeries d'écoulement, mais en trop petit nombre et mal dirigées. Ce qui surtout est véritablement d'une ignorance et d'une ineptie incroyable, c'est que souvent dans les ouvrages d'une moyenne hauteur, au lieu d'arrêter les eaux et de les Conduire au puits par le chemin le plus court, on les laisse
a point de pompes, point de caisses rectangu-
laires glissant avec des roulettes contre des solives de conduite. On emploie des sacs de cuir qui servent à -volonté à retirer l'eau et à extraire le minerai, Ils sont formés tantôt d'un seul, tantôt de deux cuirs : ces derniers peuvent contenir 1250 liv. d'eau. Ces sacs frottent contre les parois du puits
en montant et en descendant, aussi durent-ils
très peu, quelquefois sept à huit j ours seulement. Leur prix ordinaire est de 6 francs, et souvent
de 8 à -ro. On peut juger dé l'énorme dépense qu'entraîne leur entretien , surtout dans les mines où les eaux sont abondantes. Il n'y a dans les puits aucune séparation entre les cables et les sacs des différens équipages. Les moteurs sont des baritels à chevaux, qui sont en général mal construits ; on y fait marcher les chevaux beaucoup trop vite (1). Il n'y a point de roues hydrauliques , et l'on doit conVenir que la rareté de l'eau sur le plateau du Mexique , rend leur emploi impossible dans un grand nombre de mines. La cherté du bois et (1) Don Salvador Sein, professeur de physique à Mexico, a prouvé dans un Mémoire fort intéressant, sur le mouvement giratoire des dans les baritels d clicmachines' maximum de l'effortque a lieu lorsque les chevaux f.verrant un effit de 1' 75 livres, marchent avec une vitesse de cinq d six pieds par seconde.
le
129
,
tomber au fond du puits pour les en extraire ensuite avec une plus grande consommation de force et de toms, et par conséquent à plus grands frais
T T!
s. 35. Lapréparation mécanique des minerais consiste uniquement dans un triage et un ho-
cardage. On ne connaît point le lavage à la cuve, ni les tables dormantes, ni celles à percussion.
Les maîtres mineurs font un premier triage dans la mine; le minerai est porté ensuite aux bancs de triage, où travaillent des femmes; de là, il passe sous des bocards à pilons à sec. On tamise le minerai broyé au moyen d'un crible qui est un cuir percé -de trous. Quelquefois on se contente de ce genre de préparation méèanique.; le schlicb. qui en provient est d'un grain inégal et grossier , et s'amalgame très - mal ; aussi est-il presqu'exclusivement réservé pour la fonte.
Le plus souvent le schlich qui provient des hocards à sec est passé de nouveau sous des eâpèces de moulins nommés arastres ou tahonas Volume 29.
Prépara-
tions mécaniques.