Journal des Mines (1811, volume 29) [Image 68]

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SUR LES MINES

131 DU MEXIQUE. s'occupe d'en perfectionner les procédés : d'après les résultats d'un grand nombre d'années, on estime que la quantité d'argent obtenue par

qui sont assez semblables aux moulins à huile. Le minerai y est broyé sous des meules verticales de porphyre ou de basalte, qui tournent dans un cercle de trois à quatre mètresde dia-

la fonte est à celle de l'argent obtenu par l'a-

mètre. Chaque machine est munie de quatre

malgamation comme 2 est à 7. Les mineurs mexicains ne paraissent pas suivre des principes bien fixes dans le choix des

meules, et el I e broye 3 à400 kilogrammes de min e-

rai en vingt-quatre heures. On m et en mouvement

ces machines par l'eau ou par des mulets La poussière ou farine métallique qui sort de ces

minerais qu'ils soumettent à la fonte ou à l'amalgamation. On voit fondre dans un district le même genre de minerai, qui ailleurs est ré-

moulins est d'une lin esse extrême, qui surpasse celle de tous les schlichs les mieux préparés_ que l'en connaisse en Europe.

servé pour l'amalgamation. Ainsi, par exemple, les minerais qui contiennent de l'argent muriaté sont tantôt fondus avec du carbonate de soude,

Quelquefois le sehlich humide qui sert des

czrastres est lavé dans des fosses. Ce lavage n'a

tantôt amalgamés à froid ou à chaud, et cette préférence accordée à l'un ou à l'autre procédé, ne dépend pas toujours de la rareté Ou de l'a-

pour but que de séparer les parties les plus riches des parties les plus pauvres. Les premières sont destinées à la fonte, les autres à

bondance du mercure.

l'amalgamation.

Cependant, en général, on juge nécessaire de fondre les minerais maigres très-riches (io à 12 marcs), le plomb sulfuré argentifère, et les minerais mêlés de zinc ou de cuivre sulfuré. Au contraire, on préfère amalgamer les pacos on colorados (s. 24) dépourvus d'éclat tallique, l'argent sulfuré, antimonié sulfuré. et inuriaté , l'argent natif, l'argent noir, le cuivre gris très- araentifère , et toutes les mines maigres qui sont très-disséminées dans la gangue. S. 37. M. de Humboldt. n'a pas décrit les pro-

CH A P. V, Opérations métalluigiques. Proportion entre les minerais li-

vrés à la fonte et à l'amalgamation.

s. 36. D'après ce qui vient d'être dit, on voit déj.à,que les minerais du Mexique sont traités de deux manières, par la fbnte , et par l'amalgamation avec le mercure. Le rapport entre les quantités de minerais traités par chacune de ces opérations est très-

variable, suivant le prix et la rareté du mercure, et suivant le plus ou moins de facilité que

l'on a de se procurer -du bois. En général, en

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tems de paix l'amalgamation gagne sur la fonte, qui est assez *mal conduite et désavantageuse.

En teins de guerre, au contraire, le défaut de mercure forçant de restreindre l'amalgamation ,

les opérations de fonte se multiplient, et on

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Fonte.

cédés que l'on suit au Mexique dans la fônte des minerais 'd'argent, mais il parait qu'ils sont

fondés sur les Mêmes procédés que l'on suit en Europe pour la .même opération et qu'ils n'en diffèrent que par une moins grande perfection. S. 38.11 s'est beaucoup étendu, au contraire, Procédé. d'amalgaI2 mation.