Journal des Mines (1811, volume 29) [Image 73]

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Suit LES MINES

DU MEXIQUE.

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Lussac , plusieurs expériences qui tendent à

mé.thode saxonne, mais encore à séparer le

mique. pense que le niagistral.on le sulfate acide .de fer et de cuivre décompose le muriate de soude, qu'il se formedu sulfate de soude et du

De si on laisse en contact pendant même' heures de l'argent sulfuré et de la vingt-quatre limaille de fer, l'argent est tellement mis à nu, qu'en ajoutant du mercure on obtient en quelques minutes une quantité considérable d'amalgame d'argent. Il est probable que l'oxyde de ferau zriaxzezum quise trouve dans les colorados ou pacos , dans des minerais mêlés de pyrites décomposées, dans certaines espèces de magistral, et surtout clans le capa, agit d'une manière analogue à la limaille de fer. Il résulte de ces recherches, que l'emploi du fer perfectionnerait sensiblement le procédé de l'amalgamation. On a proposé depuis long-tems de couvrir le sol de la cour d'amalgamation avec des plaques de fer et de cuivre ; on a essayé de faire labourer la tourte avec une charrue dont

jeter queleple jour sur, Cette opération chi-

muriate d'argent ; qu'ensuite ce muriate d'argent est décomposé en partie par le fer mis à nu, et en partie par le mercure. Ce dernier métal s'unit à l'argent désoxydé, tandis que l'acide muriatique se combine avec les autres métaux, tels que le cuivre_, le zinc, le fer, l'arsenic l'antimoine, le plomb, qui sont mêlés à l'argent dans le minerai; il croit que l'addition de la chaux ou des cendres ne sert qu'à empêcher que l'acide sulfurique surabondant n'agisse sur le mercure : tonies ces décompositions sont favorisées par la haute température que la masse métallique éprouve à l'air libre sous le climat .

du Mexique.

En effet, MM. de Humboldt et Gay-Lussac , en mêlant à froid du sulfure d'argent naturel, du sulfate de fer, du: muriate de soude et de la chaux , n'ont pu obtenir à la température ordinaire, de muriate d'argent, même au bout d'une semaine, tandis qu'ils en ont obtenu en quelques heures', en exposant la masse à une température de 3o à 34° centigrades. Ces deux savans ont reconnu aussi qu'en mêlant à froid les mêmes substances avec du mercure, il se forme de l'amalgame, mais qu'il s'en forme bien plus abondamment lorsqu'on ajoute à la masse de la limaille de fer. Ils pensent que dans ce cas, le fer sert., non-seulement à décomposer le umriate d'argent comme dans la

soufre de l'argent minéralisé.

le soc était moitié de fer, moitié de cuivre ;

mais les mulets ont trop souffert dans ce labou-

rage, les schlichs formant une pâte lourde

épaisse, et peu ductile. Si les minerais n'étaient que de l'argent sulffiré ,

la limaille de fer suffirait pour mettre

l'argent à nu ; mais comme ils contiennent toujours différens métaux, l'emploi simultané du muriate de soude et. des sulfates de cuivre et de fer devient nécessaire pour favoriser le déga-

gement de l'acide muriatique qui forme plu-

sieurs muriates métalliques, dont celui d'argent

se décompose ensuite par le contact avec le

mercure. La chaux'parait s'opposer d'une manière re-

marquable à la combinaison ,de l'argent et du